• Dans le jura : le parc polaire, les rennes

    Parc polaire (51)Le renne du parc polaire

     

    La harde de ce parc est constituée de rennes d’origine finlandaise et suédoise. Les premiers arrivés en 2006 étaient semi sauvages et ne se laissaient pas approcher à moins de 35 mètres. Il a fallu beaucoup d'attention pour rassurer ces nouveaux résidants

    Aujourd’hui ils sont une cinquantaine et chaque année le Parc Polaire voit naître des faons. .

     

    Le renne est apparu sous sa forme actuelle il y a plus d'un million d'années, dans la zone du détroit de Béring, alors en partie asséché.

    De là, il s'est orienté vers l'est et vers l'ouest pour peupler l'ensemble des zones arctiques.

    Survivant à l'ère glaciaire, il a côtoyé le mammouth et le rhinocéros laineux.

    Contrairement à eux, le renne a suvécu aux changements climatiques grâce à ses faibles exigences alimentaires.

    De nombreuses peintures rupestres le représentant, témoignent de son importance dans la vie de nos ancêtres. Il était une proie de choix pour l'homme de Néandertal  qui utilisait presque toutes les parties du renne pour se nourrir, s'habiller, fabriquer son habitation et certains de ses outils.

     

    On rencontre le renne dans toutes les régions du cercle arctique, en Asie centrale de la chaîne de l'Oural au fleuve Ienisseï.

    Les plus grandes hardes sauvages se trouvent en Alaska, dans le nord du Québec et du Labrador. Quelques troupeaux sauvages subsistent en Laponie finnoise frontalière avec la Russie. Au 20ème siècle la domestication du renne s'est faite au Groenland, en Alaska et au Canada. Il était auparavent uniquement chassé.

     

    Il se nomme "caribou" en Amérique du nord. Le nom caribou, vient des indiens d'origine algonquienne, il signifie : pelleteur car il se sert de ses sabots pour creuser la neige afin de trouver sa nourriture.

     

    Selon la zone géographique, son mode de vie varie. Certains rennes sont capables de parcourir des milliers de kilomètres pour se nourrir, tandis que d'autres sont grégaires.

     

    Ses particularités :

    - La ramure du renne : Aucun individu ne possède la même ramure. Cette couronne est sa signature personnelle. C’est le seul cervidé dont les femelles et les faons dès quelques semaines après leur naissance portent des bois.

    Les bois sont des excroissances osseuses du crâne qui se renouvellent tous les ans. Ils sont recouverts d'une peau veloutée et sont irrigués par des veines et de petits vaisseaux sanguins qui acheminent les substances nutritives nécessaires à la croisssance de la ramure.

    Chez le mâle, la ramure commence à pousser au mois de mars et atteint son apogée à la saison des amours. Il les perd dès l'automne après la période du rut. La femelle conserve ses bois une grande partie de l'hiver pour l'aider dans l'élevage de son faon. Elle peut creuser la neige pour trouver la nourriture et se défendre contre les prédateurs.

     

    Le renne peut survivre à -70° grâce à sa fourrure formée de 2 couches :

    - des longs poils creux appelés "jarres" qui protègent des intempéries.

    - des sous poils fins appelés "bourre" enfermant des bulles d'air formant un épais duvet de laine pour retenir la chaleur. Ce sous poil tombera à la fin de l'hiver.

     

    Le sabot du renne à la particularité de s'adapter à la saison. En été, la bordure de corne se rétracte et laisse place à des coussinets de chair qui facilitent la marche dans les marécages. L'hiver, le sabot prend une forme concave. Le bord devient coupant pour adhérer aux sols glissants et lui permettre de gratter le sol durci pour trouver sa nourriture.

     

    - La nourriture : Les lichens aident le renne à survivre aux froids extrêmes. Très riches en glucides, ils fermentent dans une poche du système digestif appelé le rumen, et cette fermentation produit de la chaleur. Le renne se nourrit aussi d'herbes et de buissons.

     

    - Principaux prédateurs : L'ours est le principal prédateur du renne avec le lynx, dans certaines régions le loup et le glouton effectuent également des prélèvements sur les hardes.

     

    Son cycle de vie :

    La période des amours commence en septembre. Dès septembre, les mâles s'affrontent en singuliers combats. Ce sont des tournois éliminatoires où les plus vigoureux pourront s'accoupler, assurant ainsi la pérennité de l'espèce.

    Un mâle dominant peut se constituer un harem de 10 à 30 femelles dont il veillera à être l'unique reproducteur.

    Les naissances en mai : Environ 7 mois après le rut, les femelles donnent naissance à un faon. En fonction de la longueur des migrations et des conditions cllimatiques, les femelles peuvent interférer sur leur rythme physiologique et retarder la mise bas de plusieurs semaines.

    Le faon devra grandir rapidement pour affronter son premier hiver dès octobre. Sa mère lui fournit un lait 4 fois plus riche en lipides et 3 fois plus protéiné que le lait de vache.

    Les faons suivent leur mère pendant une année. A la naissance des nouveaux nés ils se joignent aux autres mâles.

    (Sources de mes écrits : documents affichés à la ferme du parc, photos personnelles) 

     

    Parc polaire (54)

     

    Parc polaire (56)

     

    Parc polaire (60)

     

    Parc polaire (64)

     

    Parc polaire (65)

     

    Dernières nouvelles : La famille s’agrandit
    Après 7 mois de gestation, les premières femelles mettent bas depuis mi-mai. 21 naissances sont attendues. Déjà six petits sont nés répondant aux doux prénoms de Flocon, Pirouette, Gaïa, Lova, Grillon et Jarvi. Des faons d’à peine 3 à 4 kg à la naissance mais qui très vite sont sur pattes pour découvrir le monde merveilleux qui les entoure. « La particularité chez les rennes, c’est que les mères se mettent à l’écart du troupeau pour mettre leur petit au monde. Au bout de 3 à 4 jours, elles le présentent à la harde », explique le soigneur. Une fois l’intégration réussie, toute la petite famille évolue paisiblement dans une pâture d’une dizaine d’hectares à 1 200 m d’altitude en pleine forêt du Risoux.
    Source

     

    « Dans le Jura : le parc polaire, des chiens venus du froidDans le jura : la parc polaire, les aurochs et les chevaux Tarpans »