• Le château de Joux 3

    Suite de mes articles ici et .

    Après avoir visité les cours du château, entrons dans le château.

    La visite débute par le musée d'armes. Je ne m'y suis pas trop éternisée, juste le temps de faire une ou deux photos dans chaque salle. Les armes ce n'est pas du tout ma tasse de thé.

     

    Vous pouvez cliquer sur les photos pour les agrandir.

     

    Musée d'armes

    Avec plus de six cents pièces exposées, le musée offre à ses visiteurs une véritable rétrospective de l'armement et de l'équipement du militaire français, depuis le 17e siècle. Cette collection, classée au troisième rang national, compte une quarantaine de pièces rarissimes, qui lui assurent une réputation internationale. Toutes ces pièces sont exposées dans 5 salles.

    Salle 1
    La première salle présente l’évolution de l’arme à feu sous l’Ancien Régime. On peut y voir notamment le plus bel exemple connu du fusil de soldat modèle 1717 (photo). Une vitrine est consacrée à l’apothéose des manufactures d’armes sous Louis Seize et au système de 1777 (interchangeabilité des pièces de douze armes différentes).
    Château de Joux (62)
    Salle 2
    Un très bel ensemble de plus de cinquante coiffures (shakos, bonnets à poils, chapeaux et casques de cavalerie) évoquent les batailles de la période impériale. Sont également exposées ici les armes à feu des systèmes an 9 et an 13, témoins de l'épopée des armées de Napoléon 1er.
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    Salle 3
    Cette salle est consacrée à l’équipement et à l’armement des troupes révolutionnaires ainsi qu'à la production armurière de la région de Pontarlier, qui se développe dès le 15e siècle et dont la réputation dépasse, au 18e siècle, les frontières du Royaume de France.

    Château de Joux (70)


    Salle 4 :
    Cette salle illustre la période de la Restauration.
    Photos : coiffures de la Maison du Roi et de la Garde Royale (Louis Dix-Huit et Charles Dix), fusils de Garde du Corps, sabres des lanciers de la Garde et des Cent-Suisses, armements et coiffures des légions départementales de 1816 et les régiments de ligne de 1820 – 1830 ; un exceptionnel fusil d’honneur y est présenté.

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    Salle 5 :
    Cette salle traite de l’évolution des techniques de l’armement liée à la Révolution Industrielle (abandon de la mise à feu par un silex, apparition des percuteurs métalliques, réduction des calibres et chargement par la culasse). Ces recherches aboutissent à l'invention de la répétition au début de la 3ème République, avec l'adoption des fusils à magasin et du célèbre Lebel de 1886.
    Une rationalisation de l'uniforme accompagne cette mutation de l'armement (diminution de la taille des coiffures, changement de couleur des uniformes auparavant extrêmement voyants).
    Quelques objets (casque de cuirassier du 2ème Régiment de la Garde Impériale, casque à pointe du Régiment du Royal Colberg et coffre-fort de campagne de l’Armée de l’Est), évoquent le dernier combat de la guerre franco-allemande de 1870-1871 au pied du Château de Joux, lors de la retraite de l’Armée de l’Est en territoire Suisse, le 1er février 1871.

    (Renseignements trouvés sur ce site)
    Château de Joux (77)

    Château de Joux (78)Château de Joux (80)

    Château de Joux (81) 

    Après le musée des armes nous poursuivons notre visite. Nous voici dans une cuisineChâteau de Joux (84)

     

    Nous arrivons à la cellule de Berthe de Joux. Les photos ne sont pas très nettes car c'était assez obscur. 

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    La légende raconte que Amauri II de Joux, seigneur de l'époque, partit en croisade en Terre-Sainte. Son épouse, Berthe, qui n'avait que 17 ans, l'attendit plusieurs années lorsqu'un soir, un chevalier blessé se présenta au château. C'était le jeune Amey de Montfaucon, ami d'enfance et très beau garçon si l'on en croit la légende, qui lui annonça que son époux était mort. Berthe l'accueillit et le soigna et finit par succomber à ses charmes.

    Rentré alors qu'on ne l'attendait plus, après 4 longues années d'absence, Amauri surprit les deux amants. Ivre de rage, il transperça Amey de Montfaucon de trois coups d'épée et ordonna qu'on suspendît sa dépouille à un arbre sur les rochers de la "Fauconnière".

    Quant à l'épouse infidèle, malgré ses supplications, elle fut condamnée à être enfermée sa vie durant dans un minuscule cachot où elle ne pouvait se mettre qu'à genoux pour prier. Son époux la faisait sortir de son cachot deux fois par jour et prenait un malin plaisir à lui faire contempler par une meurtrière le cadavre de son amant, livré aux corbeaux et aux rapaces. Il lui disait : "Regarde donc, perfide femme, ce qu'il reste de ton maraud ! N'en détourne pas les yeux, je veux que cette image hante tes pensées jusqu'à la fin de tes jours !"

     

    C'est par cette ouverture que Berthe pouvait voir se balancer le corps de son amant (là où se trouve la forêt).

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    C'est dans cette pièce qu'elle était autorisée à sortir, la meurtrière se situe là où se trouve la personne que l'on voit à gauche de la photo. Au fond c'est l'ouverture de sa cellule.Château de Joux (88)

    Château de Joux (91)

    Sur cette photo la cellule qui faisait environ 1m de côté et 1m de hautChâteau de Joux (90)

    Ce n'est qu'à la mort de son époux que le fils de Berthe décida de la libérer et l'envoya, amendée, finir ses jours à l'Abbaye de Montbenoît.

    Une légende dit aussi que lorsqu'elle apprit la mort de son époux, Berthe aurait versé tant de larmes qu'elle aurait fait naître la source bleue qui surgit de terre un peu plus loin.

     

     Après cette visite nous avont vu la cellule de Toussaint Louverture dont je vous ai parlé ici.

    Château de Joux (98)

      Puis nous descendons dans les sous-sols par un immense escalier en colimaçon de 200 marches.

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    Nous traversons des couloirs sombres et lugubres. Heureusement qu'il y avait l'électricité.... à l'époque il devait y faire très noir. 

    Château de Joux (107)Pour finir nous arrivons devant un immense puits que Vauban avait fait creuser par 3 hommes qui se relayaient 24h/24, 7 jours/7. IL a été construit afin d'assurer une provision d'eau suffisante au château en cas de siège.

    Ce puits fait 120 m de profondeur et 4 m de large. Pour nous démontrer sa profondeur, le guide a versé un verre d'eau et nous avons entendu l'eau atteindre le fond environ une minute après. Il est couvert d'une grille et n'a été ouvert qu'une seule fois lors du tournage du film "Les Misérables". Jean-Paul Belmondo était descendu tout au fond pour tourner une scène, immergé dans l'eau.

    Château de Joux (106)

    Château de Joux (102)

    Ici se termine la visite.

    Il existe d'autres légendes autour de ce château, telles que :

    La jument d'Amauri et le source de Fontaine Ronde,

    Les Dames des Entreportes,

    Loïse de Joux.

    Si vous le souhaitez, vous pouvez cliquer sur les titres pour les lire. 

     

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