•   Je reviens de la région de Macon et voici le spectacle qui s'offre à nos yeux lorsque nous passons entre Macon et Replonges. J'imagine que ça doit être identique en de nombreux endroits. Les images ne sont pas de très bonne qualité, je les ai prises depuis la voiture  et j'avais le soleil  face à l'objectif.

     

    Ici le pont Saint-Laurent franchit la Saône entre Mâcon et Saint-Laurent sur Saône de l'autre côté de la berge, dans le département de l'Ain

    la Saone

     

    Après avoir quitté Macon et Saint Laurent sur Saône, en direction de l'autoroute, de l'eau à perte de vue, là où habituellement tout est verdure.

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    C'est une zone souvent recouverte par les eaux. Elles vont sans doute encore monter avec les conditions météos annoncées pour la semaine. C'est assez impressionnant à voir.

     

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  • Après la visite de la Cuivrerie et du village de Cerdon, je vous présente le monument du Val d'Enfer et l'église de Cerdon.

     

    Le monument du Val d'Enfer :

    Erigé en bordure de la RN 84 dans la gorge sauvage du Val d'Enfer, le monument de la Résistance de l'Ain et du Haut-Jura surprend tous ceux qui circulent sur cette importante voie de communication.

      

    Cette oeuvre, due à l'initiative du Colonel Roman Petit, chef des maquis de l'Ain, a été sculptée par Charles Machet dans ce site choisi par les responsables de la Résistance en raison des exactions commises à Cerdon, d'un accrochage sérieux infligé aux troupes ennemies dans ce secteur en juillet 1944, pour permettre d'intégrer ce projet en parfaite symbiose avec une nature vierge.

     

    Cette réalisation dans ces différentes étapes : 
    - pose de la première pierre par le Général ROENING le 26 Juin 1949,
    - inauguration du monument le 29 Juin 1951,
    - inhumation d'un maquisard inconnu sous la présidence de Monsieur Gaston Monerville,

    - a connu son apogée avec l'inauguration du cimetière des Résistants par le Général de Gaulle le 24 Juin 1956.

     

    Ce mémorial, dédié à la mémoire des 700 morts des maquis de l'Ain et du Haut-Jura, restera un témoignage de reconnaissance envers ceux qui ont laissé leur vie pour notre liberté.
     

    C'est pour nous, les générations qui suivent, une interpellation pour exorciser le mal qui guette et qui a pour nom racisme.

     

    C'est aussi le Pardon afin que toutes les Nations, tous les Peuples puissent dire : "PLUS JAMAIS CA"
     

    C'est surtout, à travers le symbole de beauté de cette femme brisant ses chaînes, l'incarnation de la Victoire sur toutes les oppressions et les dictatures.

     

    Source de ce document ici 

     

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    L'Eglise de Cerdon (Je n'ai pas trouvé grand-chose sur cette église)

     

    La paroisse de Cerdon fut érigée en collégiale avec sept chanoines et un doyen par une bulle du pape sixte IV au mois de Mai 1479. L'église est sous le vocable de Saint-Jean-Baptiste. La paroisse de Cerdon est nommée pour la 1ère fois en l'an 1000 et relève du chapitre de la Cathédrale de Lyon.
    En 1756, l'église est presque reconstruite complètement et agrandie de 15 pieds.

     

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    Avant de prendre la route du retour, un dernier regard sur ces beaux paysages aux routes sinueuses

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  • Suite de la visite de La cuivrerie de Cerdon.

     

    Cerdon est un petit village typique vigneron d'environ 700 habitants situé dans le département de l'Ain, entre Lyon et Genève, dans le Bugey. Ses habitants sont les cerdonnais et les cerdonnaises. Son altitude est de 332 m.

     

    Cerdon est un village calme, niché au creux des vignes, où rivières et ruisseaux se sont fait un passage sinueux au fil du temps. Un village, qui, au détour de ses petites rues nous raconte son histoire à travers ses murs et ses maisons anciennes, ses statues honorant des personnages bienfaiteurs, ses 20 fontaines qui éveillent toujours la curiosité des passants, et du haut de sa colline, La Vierge Carmier veillant nuit et jour au bonheur de chaque habitant et de chaque personne venue flâner dans cette cité.  

     

    Cerdon est connu pour son vignoble et particulièrement pour son vin mousseux rosé au processus d'élaboration original, appelé « méthode ancestrale ». La fermentation, arrêtée par une étape de filtration, donne un vin pétillant, faiblement alcoolisé et dans lequel le raisin non fermenté apporte sucre et arômes.

     

    Depuis le Mont Carmier la Vierge de Carmier garde  un oeil attentif sur le village.

     

    Sur les deux premières photos on voit l'église de Cerdon (que je vous présenterai dans un autre article), son cimetière et le mont Carmier au sommet duquel on distingue la vierge de Carmier.  

     

    Voici l'explication de la présence de cette vierge que j'ai trouvée sur le net : C’est une proclamation du pape Pie IX qui est à l’origine de l’implantation de cette statue qui ne doit rien à un quelconque miracle.
    Traditionnellement, le 15 août, un pèlerinage escalade les pentes du Mont Carmier et à cette occasion, les maisons du village sont illuminées et de nombreux reposoirs rappellent la dévotion à Marie.

    Il est une coutume surprenante : chaque jour, une cerdonnaise ou un cerdonnais grimpe au Mont Carmier pour allumer les bougies des 5 lanterneaux qui entourent Notre Dame de Carmier, ceci par tous les temps.
    Cette coutume a fait "la une" de plusieurs émissions télévisées. Il serait souhaitable que cette coutume puisse perdurer encore longtemps par fidélité à la mère du Christ et en témoignage de cette coutume locale.

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    Quelques fontaines parmi les 20 existant dans le village

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    Gros plan de la fontaine de la photo ci-dessus

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    Fontaine dans la cour de l'auberge des Sources" où nous avons mangé

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    Le vignoble vu depuis le village

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    Maisons anciennes en pierre, pont fleuri

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     Vieille maison qui semble à l'abandon. Je l'ai prise en photo car je lui trouvais une note étrange

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    Petite note humoristique : vue sur le parking d'un viticulteur. Voici ce qu'il advient des vaches dans le Cerdon, celle-ci avait sans doute bu trop de Cerdon . Excellent, ce vin pétillant

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    Vue de Cerdon et de son paysage alentour, depuis le restaurant-bar "Le Panoramique" sur la RN 84

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    Zoom sur le village, on voit ici l'église et "Notre Dame de Carmier

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    Petit clin d'oeil à Jacques, ami blogueur qui a parcouru maintes fois avec son camion, ces routes sinueuses et dangereuses dont on ne voit pas la fin. Je vous invite à visiter son blog en cliquant sur son nom ou dans mes liens amis à droite du blog 

     

     


  • Dimanche dernier nous sommes allés faire une balade dans le Cerdon. Cerdon est un joli petit village du département de l'Ain entre Lyon et Genève, niché au creux d'une reculée propice à la culture de la vigne et habité depuis la période Celte. J'y consacrerai mon article de samedi. Je souhaiterais d'abord vous parler de la cuivrerie.

     

    Nous avions décidé de commencer notre visite par la célèbre Cuivrerie de Cerdon. En entrant nous avons eu la triste surprise d'apprendre que ce dimanche était son dernier jour d'existence. Le soir même elle devait fermer définitivement ses portes. Le seul espoir pourrait être sa transformation en musée. Si en avril, aucun résultat n'a été obtenu, la cuivrerie sera définitivement condamnée.

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    Petit historique de la Cuivrerie : 

    En 1854 Charles Eugène Main,, chaudronnier crée avec ses deux fils, Joseph et Charles Eugène une cuivrerie dans les locaux d'un vieux moulin à papier planté sur "le ruisseau de la Suisse". La roue à aube fait tourner les tourets à polir puis la presse à balancier. 

     

    En 1860 une deuxième roue à aube est installée pour entrainer les 6 marteaux du martinets. 

     

    1875 : avec l'arrivée du balancier à friction et la machine à emboutir l'usine entre de plein pied dans la révolution industrielle

    Le travail afflue. Plateau, aiguières, bouilloires, partent à  pleins bateaux vers l'algérie, le Maroc et tout l'Orient. Quelques années plus tard les ouvriers doivent s'adapter à la nouvelle technique du tour à repousser. La production est décuplée, la forge est agrandie à 6 fois et demi.

     

    Vers 1900 l'usine compte près de 80 ouvriers. Les 2 roues à aube ne suffisent plus, une machine à vapeur entre en fonction.

     

    1910 - 1920, c'est la période difficile de la guerre, les effectifs sont amputés, mais les activités de l'export ne faiblissent pas. Un nouvel atelier de repoussage est construit pour 12 tours  entrainés par une 3ème roue à aube

     

    1924, un mastodonte arrive des Etas-Unis, une presse à emboutir de 150 tonnes. En 3 secondes elle donne  à un disque de métal la forme que deux bras solides auraient mis 5 heures à obtenir. Les ouvriers restent sidérés devant de telles possibilés. L'usine fabrique des objets qu'on ne trouve nulle part ailleurs en France, des articles pour l'Orient, des pièces d'orfèvrerie hôtelière, c'est la période glorieuse, l'usine tourne à plein régime.

     

    Malheureusement en 1936, la crise et l'exode rural entament fortement le potentiel humain de l'entreprise. Pendant la guerre de 39-45, l'atelier travaille plus l'aluminium que le cuivre.

     

    1950, ils ne sont plus que 20

     

    A partir de 1965, c'est la récession, la concurrence étrangère se fait pressante. Les conditions de productivité ne sont plus réunies, le matériel ne peut plus être renouvelé, c'est la descente aux enfers.

     

    1973, ils ne sont plus que 10 et l'arrière, arrière petit-fils du fondateur prendra l'affaire.

     

    En 1979, ils ne sont plus que 3, la liquidation de biens est prononcée, l'usine semble définitivement condamnée.

    2 habitants de Cerdon engagent alors le pari de la relancer.

    Maurice Goy et André Latuyère reprennent la cuivrerie en main. Avec une ténacité redoutable, ils remettent tout en fonction, plus dans un esprit muséoligique que véritablement industriel. La cuivrerie présente son histoire pour promouvoir son avenir à des milliers de visiteurs.  Le patrimoine industriel est sauvé, la production reprend.

     

    1986 l'action commerciale s'intensifie. Les médias français et internationaux s'intéressent aux nouveaux produits touristiques. 1986, c'est aussi l'association avec Marlex redon, fabricant de médailles. La cuivrerie avec Prestifrance devient aussi le fabricant des coupes qui récompensent les sportifs.

     

    En 1987, 587 cars et plus de 200 groupes scolaires visitent la cuivrerie et le nouveau Musexpo du cuivre. Même la SNCF collabore. Par TGV complets elle assure le transport de 400 petits parisiens pour une journée complète de découverte et de dépaysement.

     

    1989 Daniel Daniel de Bortoli, dinandier d'art est sacré meilleur ouvrier de France.  On peut parler de véritable renaissance de la cuivrerie, même le cinéma l'utilise, notamment Jean Becker pour son film "les enfants du marais". Le cuivrerie figure parmi les sites majeurs du tourisme industriel français.

     

    Entrée du magasin

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    Gros plan sur la cloche au-dessus de la porte d'entrée du magasin

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    Commençons par faire un tour dans la magasin

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    Entrons maintenant dans l'usine, ici quelques articles en cuivre sont exposés tout près du touret à polir

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    Tour à décolleter

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    Puis nous entrons dans la forge.

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    Balancier à friction : presse à emboutir installée en 1875. C'est la roue à aubes qui produit l'énergie pour entrainer le balancier par friction soit contre le flasque de droite pour faire monter la vis, soit contre le flasque de gauche pour faire descendre la vis.

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    Le four est utilisé pour :

    Recuire : Lorsqu'on travaille le cuivre, au bout d'un certain temps, il s'écrouit c'est-à-dire qu'il se durcit. Le recuire, c'est monter sa température jusqu'à 600°C pour ensuite le plonger dans un bain d'eau froide. L'article retrouve alors sa malléabilité et peut de nouveau être déformé sans risque de casser.
    Braser pour assembler et rendre étanche.
    Forger des anses de chaudron et autres petits articles.
    Patiner les objets. Ils ont ainsi un aspect de surface particulier et vieilli. Après ce stade de finition, les objets sont cirés ou vernis.
    Le four à Propane est utilisé pour recuire les ébauches lors d'un travail par emboutissage ou par repoussage.
    Il permet un recuit plus régulier qu'à la forge.

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    Nous voici dans l'atelier de repoussage créé en 1915. Les machines de cet atelier étaient entraînées par la troisième roue à aubes (qui ne fonctionne plus). Aujourd'hui les tours à repousser sont activés par un moteur électrique.
    Toutefois, le système de transmission originel (axe central, poulies et courroies) a été conservé et fonctionne toujours.

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    Les tours à repousser
    Les tours sont desservis par l'arbre central. Ils bénéficient d'un débrayage très simple : une courroie entraîne le tour qui court sur une poulie dite "folle" car elle tourne sur elle-même. Le tour qui est alors inactif est activé en faisant basculer la courroie sur une poulie fixe.

    Des mandrins de différentes tailles et formes sont adaptés sur les tours. Par le repoussage de disques de cuivre sur ces mandrins, des objets prennent vie.

    La technique du repoussage : Un disque de cuivre est fixé sur un mandrin installé sur le tour qui est ensuite activé. A l'aide d'une "cuillère" (outil à repousser) le disque de cuivre est alors repoussé de telle sorte qu'il épouse la forme du mandrin.

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    Passons à l'emboutissage avec la presse américaine de 1924.
    Elle possède une poussée de 150 tonnes soit plus de trois fois la poussée de son ancêtre : le balancier à friction.
    Elle est entraînée par une roue à aube.
    Six mois d'installation et de réglages ont été nécessaire après son arrivée par bateau des Etats-Unis en 1924 car la notice de montage était écrite en américain et à cette époque personne ne connaissait les langues étrangères.

    L'emboutissage se déroule en trois mouvements :

    Installation du disque de cuivre : Le disque de cuivre est posé sur la matrice. La machine qui est actionnée par une simple pédale, descend le serre-flan pour immobiliser le disque. Ainsi, lors de l'emboutissage, le disque ne bougera pas.
    Action du poinçon : Le poinçon qui est la partie supérieur du moule, descend afin d'emboutir le disque de cuivre.
    Puis l'éjecteur : l'éjecteur est situé à l'intérieur de la matrice qui est la partie inférieure du moule. Il permet de sortir la pièce une fois qu'elle est achevée.

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    Le martinet : ce fût la première machine installée dans l'usine vers 1860. Cet ensemble de 6 marteaux actionné par la roue à aubes, permettait d'ébaucher les grosses pièces (chaudrons, plateaux,..). Cette machine fût rapidement remplacée par les presses à emboutir vers 1875, puis les tours à repousser vers 1915.

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    Le touret à polir : il constitue une étape incontournable dans le processus de finition des articles. Il permet de parfaire l'aspect de surface. Sur le touret, 2 aspects différents peuvent être obtenus selon le type de brosse utilisée : un aspect brossé avec le Tampico (à droite de la machine), un aspect brillant avec le Coton (à gauche).

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    La dinanderie : Le poste de dinanderie est équipé de maillets, de marteaux et de tas, de formes différentes.

    La restauration : C'est le poste où les cuivres sont rénovés entièrement ou partiellement.
    Ressouder, décabosser, décaper, refaire une pièce...
    Les cuisiniers (dont Georges Blanc) et les antiquaires font appel à ce service pour restaurer leurs cuivres

    La fabrication et le ciselage : Les objets réalisé "à l'ancienne" sont mis en forme sur ces tas puis assemblés à la forge (brasage et recuit).
    Ces articles peuvent être ornés de motifs ciselés d'après nos modèles, d'un dessin ou de photos (sur demande).

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    Dans les ateliers de la Cuivrerie est exposée la réplique exacte d'une cafetière à balustre. Elle a été réalisée dans le cadre du concours du Meilleur Ouvrier de France en 1989, catégorie "dinanderie". Cette pièce est le résultat d'un travail de 700 heures pour lequel Daniel De Bartoli a obtenu la médaille d'or.

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    Quelques articles en exposition

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    La roue à Aubes

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     Certaines parties de mes textes viennent du site de la cuivrerie

     

     




  • Le Fort l’Ecluse doit son nom et son existence à sa situation géographique. Type parfait d’un fort de cluse, il est à l’origine une maison forte construite au XIIIe siècle. Au fil des guerres, il deviendra une forteresse.

    Situé à Léaz, tout près de Bellegarde sur Valserine, à la croisée des frontières françaises, savoyardes et suisses, entre Jura et Alpes, il perdit son intérêt stratégique après la Seconde guerre mondiale. Il est aujourd’hui un élément majeur du patrimoine du Pays de Gex. Le public peut désormais le visiter l’été et y découvrir des expositions sur des thématiques environnementales.

    Fort l'Ecluse est composé de deux forts :
    - le fort inférieur accessible depuis la route, où l'on découvre la vie de caserne en cheminant à travers les nombreuses salles et couloirs. Plusieurs salles d'exposition sont également disponibles.
    -le fort supérieur auquel on accède par un escalier souterrain de 1165 marches taillées dans la roche. Le fort supérieur n'est pas encore ouvert au public mais différentes terrasses et lucarnes tout au long de la montée offrent un panorama exceptionnel aux plus courageux qui osent la montée.

    (...Nous sommes montés . Au début ça semblait facile, on y allait allègrement, mais à mesure que l'on avançait, les pauses entre chaque série de marches se rallongeaient.... le coeur battait de plus en plus vite, le souffle devenait de plus en plus difficile. Le plus incroyable c'est que la descente a été encore plus douloureuse que la montée ! Ouille ouille ouille ! les mollets et les cuisses ! Arrivés en bas nos jambes avaient du mal à nous soutenir, elles pliaient toutes seules ...)

    Construit à flanc de montagne, le fort inférieur a été doté aux XVIIè et XVIIIè siècles d'une enceinte renforcée d'une tour ronde (la porte de France) et d'une fausse-braie (place d'arme) qui conduit à un autre accès (la porte de Genève). La terrasse, située au sommet de la porte de France, offre un point de vue exceptionnel sur la vallée du Rhône. Les bâtiments du fort supérieur ont été érigés au milieu du XIXème siècle, en hauteur afin de protéger le fort d'une attaque par la montagne et d'augmenter ses possiblitiés de logements. Plusieurs casemates d'artillerie et batteries-terrasses complètent les défenses. Dans son site classé, Fort l'Ecluse offre aujourd'hui les vestiges de plusieurs siècles d'architecture militaire (tours, tourelles de guets, meurtrières, échauguettes, casemates, chambres à munition).


     
    Route d'accès à la forteresse depuis Bellegarde et au sommet de la montagne, le fort supérieur.



    La tour du fort et l'entrée principale



    Cour intérieure


    OUVERTURE DE LA PORTE DE GENEVE

    L’année 2009 est l’aboutissement de 4 ans de travaux visant à ouvrir la Porte de Genève au public et à redonner au Fort l’Ecluse sa vocation de lieu de passage.

    Autrefois, le Fort l’Ecluse était un des rares édifices militaires à être traversés par une route civile. Dans les années 1930, avec l’essor du tourisme et de l’automobile, les portes du Fort devinrent un goulot d’étranglement. Pour remédier à cette situation, un tunnel fut percé en 1939. La Porte de Genève, devenue une impasse à cause des remblais de la nouvelle route actuelle (RD1206), fut alors condamnée.

    Les travaux réalisés par la Communauté de communes du Pays de Gex vont permettre aux piétons de traverser la fausse-braie, franchir la Porte de Genève et son pont-levis, puis emprunter l’ancienne route réhabilitée en sentier de randonnée.





    Depuis le fort supérieur, vue sur le bassin lémanique


    Défilé de l'Ecluse et pied du Mont Vuache
     
    Le fort supérieur vu depuis l'autre rive du Rhône, au pied du Mont-Vuache, 



    Le fort inférieur et supérieur vu depuis l'autre rive du Rhône. Cette photo n'est pas de moi, je l'ai trouvée sur wikipédia. Je n'ai pas pu la prendre depuis le petit parking où nous nous sommes arrêtés, les arbres étaient trop épais et cachaient la vue sur le fort inférieur.

    Pour ceux que l'histoire du fort intéresse, vous pouvez vous rendre sur ce site très complet : Fort l'Ecluse





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