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Par Thérèse74 le 21 Novembre 2015 à 21:53
Aujourd'hui je vous propose de partager ma petite balade au bord du Léman en compagnie de Françoise.
Le ciel est bien différent aujourd'hui, nous avons eu quelques averses de neige mais elle fondait aussi vite. Un peu plus haut, le Jura et les Alpes commencent à se couvrir d'un beau manteau blanc.
Profitons donc encore un moment de notre beau ciel bleu grâce à ces photos. Comme je le précisais dans mon premier billet sur Thonon, les photos sont pleines de tâches et dans le bleu elles se voient beaucoup, j'ai essayé de couper ce que je pouvais, mais ça n'a pas été possible partout.
(J'ai ramené mon apn en réparation et je l'ai récupéré aujourd'hui. Heureusement que j'avais pris une garantie longue durée, ce que je ne fais jamais habituellement. Elle m'a été bien utile à deux reprises pour cet appareil.)
Allons-y...., je vous laisse admirer les beaux paysages, le cygne qui a posé dans tous les sens , les canards..., le port de plaisance, le port de pêche et le petit village de pêcheurs où l'on peut acheter du poisson fraichement pêché.
Ici se termine la balade à Thonon, petit coucou à Françoise en passant
Passez un bon dimanche malgré le contexte difficile en ce moment.
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Par Thérèse74 le 8 Novembre 2015 à 13:55
Suite de notre balade à Thonon :
Aujourd'hui je vous fais découvrir le château de Ripaille qui se situe au bord du Léman, au nord de Thonon. Manque de chance, il était fermé ce week-end là et je n'ai pu faire que quelques clichés à travers la grille. Je vous propose donc un aperçu des lieux avec cette petite balade entre vignes et château.
Un peu d'histoire :
Le site est occupé dès l'époque romaine, et un pavillon de chasse est construit au XIIIème siècle par Amédée V.
En 1355 Amédée VI dit le "comte vert" épouse Bonne de Bourbon qui, enchantée par le site, y fait construire un château entre 1371 et 1377. C'est un grand bâtiment de trois niveaux muni de tourelles.
Il est réaménagé par Amédée VII dit le "comte rouge" et Bonne de Berry entre 1386 et 1390 et reçoit une enceinte extérieure avec une tour-porte et des bâtiments de dépendance. A la mort d'Amédée VII en 1391, la cour de Savoie abandonne le château.
Marie de Bourgogne et son époux Amédée VIII y reviennent pourtant dès 1403. Ce dernier y fonde un couvent de chanoines réguliers de St-Augustin.
Attristé par la mort de sa femme et lassé de la vie politique, il fait bâtir en 1434 un château composé de sept tours rectangulaires avec tourelles rondes d'escalier (il n'en reste que 4 aujourd'hui). L'ensemble qui fait 104m de long est entouré d'un mur et défendu par un fossé de 7m de large.
C'est là qu'il se retire avec six de ses conseillers pour y fonder l'ordre des chevaliers de St-Maurice dont il est le prieur.
Il est élu pape 5 ans plus tard et prend le nom de Félix V. L'église est alors en plein trouble et il abdique. L'ordre qu'il avait créé meurt avec lui en 1451.
Les Bernois occupent le château de 1536 à 1564. Les moines sont chassés et le bâtiment devient un hôpital en 1539. Après la restitution au duc de Savoie, Charles-Emmanuel, ce dernier fait fortifier Ripaille.
Genevois et Bernois attaquent en 1589 et le château est à nouveau occupé. En 1589 l'invasion genevoise oblige la garnison de Ripaille à la capitulation. Ils rasent l'enceinte et détruisent bon nombre de bâtiments. Ils en seront chassés en 1590 par les troupes savoyardes.
Après les guerres de la Réforme, et par l’intervention de Saint François de Sales, Ripaille fut, aux XVIIe et XVIIIe siècles, une chartreuse protégée du « monde » par ses grands murs. Lors de la Révolution Française, Ripaille devint bien national avant d’être vendu au Général Dupas, originaire d’Evian, qui s’y reposa des guerres napoléoniennes, offrant du vin de Ripaille à ses anciens compagnons d’armes…
Acquis à la fin du XIXe siècle par Frédéric Engel-Gros, de Mulhouse, patron des usines textiles DMC, il fut remanié, l’extérieur en style Renaissance, l’intérieur en style Art Nouveau. Son fils André Engel créa sur le domaine l'arboretum, planté en 1930, il fut endommagé par la tempête de 1999.
Le portail d'entrée
Ce portail était ouvert lorsque nous sommes arrivés, il y a une grille derrière ce portail et j'ai pu prendre les deux photos qui suivent à travers la grille, avant que le portail en bois ne soit fermé.
Le château et bâtiment qui lui fait face.
Murs et fossé qui bordent le château
Les vignes
Sentier géoroute de Ripaille entre vigne et château
L'arrière du château
Ce sentier géoroute offre une vue magnifique sur les paysages et les montagnes alentour
S'étendant sur 120 hectares au bord du Léman, Ripaille ne vaut pas seulement par son architecture et son histoire, liées aux périodes les plus brillantes du passé savoyard, mais aussi par sa nature - notamment ses forêts - et son vin.
Aujourd’hui Ripaille est en grande partie un domaine privé appartenant aux descendants d’Engel-Gros.
Cependant chaque année 50 000 personnes pénètrent dans ses murs, pour des visites guidées, des séminaires, des mariages, des expositions et d'autres manifestations culturelles, des promenades dans les bois, l'achat de vin ou pour déjeuner dans son restaurant.
Un quart des bois et des prés, ainsi que les berges de Ripaille appartiennent à la ville de Thonon-les-Bains. Le château aux quatre tours a été donné en 1976 par Madame Elisabeth Necker-Engel à la Fondation Ripaille, qui a pour but de conserver ce monument, de le valoriser et d’en faire un lieu de promotion d’une meilleure relation entre l’Homme et son environnement.Autour du château, se trouve un important domaine viticole de 22 hectares, produisant un vin blanc très apprécié, Le Ripaille, ainsi qu’une forêt de 53 ha entretenue conjointement avec la ville de Thonon-les-Bains qui en possède une partie.
La visite est payante et permet de se balader entre les différents bâtiments du site.
Pour un meilleur aperçu j'ai trouvé cette vidéo de l'émission "midi en France" de France3 tournée en mai 2015. Vous apprendrez en même temps l'origine du mot ripaille.
Et si avez encore un peu de courage, cette seconde vidéo de la même émission, elle dure un peu plus de 8mn.
Plan d'accès, (image du net)
Les photos datées sont celles de Françoise qui est retournée découvrir ce chemin géoroute. On peut voir la différence de paysage à deux semaines d'intervalle, l'automne a fait une entrée rapide.
Sources : explications trouvées sur différents sites du net et essentiellement sur wikipedia. Merci Wikipedia....
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J'espère que mes explications n'ont pas été trop longues, il m'a fallu du temps pour écrire cet article, j'ai essayé de faire une synthèse de tout ce que j'ai trouvé en essayant de n'en tirer que l'essentiel et par la même occasion ça m'a permis de réviser mon histoire. Ouhhh que c'est loin tout ça, mon cerveau a souvent été en ébullition et tout s'y mélangeait.... eh oui, il a perdu ses performances de la jeunesse, il s'est mis au ralenti et parfois même en arrêt total. Alors faut parfois le secouer très fort et le corps en même temps mdrrrrr....
mais j'ai réussi
Allez assez dit de bêtises, je file en vous souhaitant un bon dimanche très ensoleillé.
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Par Thérèse74 le 8 Octobre 2015 à 23:23
Comme promis, je vous propose quelques photos de ma journée avec Françoise à Thonon.
Nous sommes donc allés au champignon de la Versoie, à proximité des termes. Françoise a fait le plein d'eau et m'a passé un bidon de 5l afin que je puisse en emporter aussi.
Ce champignon a été dessiné en 1936 et construit en 1937 par l'architecte Louis Moynat. Le pilier central est recouvert d'une mosaïque en faïence créée par le peintre André Lhote.
La mosaïque a été restaurée en 2007 par Yves Decompois. Elle représente huits nayades gallo-romaines venant remplir des Amphores à la source.
Sur la frise circulaire au bas du pilier, on peut lire :
- Fontaine de la Versoie
- Pour laver leur filtre rénal, les Romains recherchèrent cette eau - Histoire de la médecine
- Domine da mihi aquam - Saint François de Sales
- Eau vivante, eau heureuse, les humains ont célébré ton nom - Anna de NoaillesIci nous sommes dans le parc de la station thermale. Les thermes de Thonon ont été construits entre 1885 et 1888. Thonon prend alors le nom de Thonon Les Bains.
L’établissement thermal de Thonon-les-Bains, agréé pour les indications suivantes : rhumatologie, maladies de l’appareil digestif et métaboliques et maladies de l’appareil urinaire, propose depuis 2012 un panel de soins nouveaux (sous prescription médicale) :
- Enveloppement de cataplasmes d’argile,
- Douche sous immersion en piscine,
- Hammam thermal (ou bain de vapeur),
- Etuves locales
Option Détente
Cette option, proposée à chacun (en supplément du forfait thermal), permet de prolonger l’action bénéfique du traitement thermal.
Elle permet l’accès au nouveau Spa Thermal : piscine thermale à 32°, Hammam, Sauna, Grotte musicale, douches expériences…Hummmm c'est bien tentant tout cela !!!
Prochainement je vous emmène au Château de Ripaille, vous en aurez juste un petit aperçu car il était fermé ce jour là.
Photos personnelles
Renseignements du net
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Par Thérèse74 le 12 Juin 2015 à 13:36
Dernièrement je vous avais fait découvrir le Pont de l'Abîme.
Aujourd'hui je vais vous faire découvrir deux autres ponts, situés entre Annecy et Genève.
Ils sont côte à côte, franchissant le torrent des Usses du haut de leurs 147 mètres et relient les communes de Cruseilles et Allonzier-la-Caille.
Le premier, le pont Charles-Albert, plus couramment appelé Pont de la Caille, est suspendu par deux groupes de douze câbles appuyés sur quatre tours crénelées. Le tablier est en madriers de bois. Il a été appelé pont Charles-Albert car il fut commandé par le duc de Savoie Charles-Albert, roi de Sardaigne, de Chypre et de Jérusalem.
Il a été construit sous la direction de l'ingénieur Emile Fulrand Belin et fut inauguré le 11 juillet 1839. Il est inscrit au titre des monuments historique depuis le 6 mai 1966.
Nous voilà de l'autre côté
Le second, le pont Caquot, couramment appelé pont Neuf a été construit entre 1924 et 1928 sous la direction de l'ingénieur Albert Caquot afin d'accueillir une ligne de tramway entre Annecy et Saint-Julien-en-Genevois à la frontière suisse. Son tablier est supporté par un arc de béton non armé, ce fut à l'époque une des plus grandes voûtes au monde. Le projet fut abondonné et l'ouvrage ouvert à la circulation routière.
Photos prises depuis le pont de la Caille
Petit coup d'oeil dans le vide de chaque côté du pont, fermez les yeux si vous avez le vertige lolllll
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Par Thérèse74 le 19 Avril 2015 à 23:07
Aujourd'hui je vous emmène en Haute-Savoie, dans l'Albanais, découvrir le Pont de l'Abîme. C'est un pont suspendu qui permet à la route départementale 31 reliant Cusy à Gruffy de franchir le Chéran.
Situation géographique : L’Albanais est une petite région de la Savoie et de la Haute-Savoie située entre le Lac du Bourget et le Lac d’Annecy, aux portes du parc naturel régional des Bauges. Il s’agit d’une large plaine vallonnée, bordée de montagnes, longeant le Rhône à l’ouest, traversée par le Chéran, et dont la ville la plus importante est Rumilly.
Edifié en 1888 par Arnodin Fernand, pour remplacer une passerelle établie deux kilomètres en aval au fond de la vallée, ce pont dont la construction a été facilitée par la présence d'une paroi rocheuse de chaque côté du Chéran, est un ouvrage métallique à suspension amovible, d'une portée de 72,60m, à 96 mètres au dessus du Chéran. Au fond de ce gouffre, on observe de gros blocs effondrés provenant de la falaise : c'est le chaos du Chéran.
Après ces quelques explications, passons aux photos. Nous arrivons de Cusy en direction de Gruffy
A notre droite, sur la montagne, nous voyons un magnifique rocher. Ce sont les tours Saint Jacques
Petite explication sur ces tours, sur le panneau explicatif.
Sur la gauche, au bout du pont, la route qui mène à Gruffy
On voit bien ci-dessous la route longeant la roche au-dessus la falaise.
Regard dans le vide sur les photos qui suivent
Extrait du panneau explicatif
Pour vous montrer le pont en entier et le vide dessous voici une photo de wikipedia.
Un sentier de randonnée descend tout en bas afin de découvrir le Chéran et ses chaos, mais ce n'était pas prévu et nous n'étions pas chaussés pour cela.
Nous allons donc descendre en voiture, en bas de Cusy, au bord du Chéran et faire quelques pas au bord de l'eau.
Je pense, mais n'en suis pas certaine qu'il s'agit de la passerelle dont il était question dans mes explications plus haut et qui a été remplacée par le grand pont.
Ici se termine notre balade et la découverte d'une petite partie de cette belle région de l'Albanais.
Je vous souhaite un bon début de semaine bien ensoleillé et vous remercie pour vos petits mots laissés en commentaires et qui font toujours plaisir.
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