• En fouillant dans mes dossierss, j'ai retrouvé cette photo étrange que j'avais prise lors d'une balade à Sierck les Bains. C'est d'ailleurs la seule que j'ai, je ne m'intéressais pas à la photo à l'époque. C'était en mai 2007. 

    Cette image du visage du Christ a été vue la première fois le 31 août 1985 par un habitant de la petite commune lorraine de Sierck les Bains sur la façade d'une maison. Les médias se sont rapidement emparé de l'affaire, vous avez sans doute dû en entendre parler, c'est passé plusieurs fois aux infos et dans des émissions traitant du paranormal. Des scientifiques sont venus sur les lieux et ont attribué cette "tâche" à un dégât des eaux dans l'habitation. Je ne vous en dit pas plus, je vous laisse découvrir le résumé de l'histoire dans cette vidéo. C'est passée récemment sur TF1.

     

    facade de Sierck

     

     

     

    Phénomène paranormal, miracle, supercherie ? Le mystère demeure ! Personnellement, je me dis que si c'était une tâche d'humidité, elle aurait évolué avec le temps, ou elle se serait estompée, hors jusqu 'à ce jour elle n'a pas changé.

    Ca ne peut pas non plus être une hallucination collective, ni de l'autosuggestion, les caméras et les appareils photos ne montrent que ce qui existe. Quant au propriétaire de cette maison !!!! quelle peut bien être son opinion ?

     

     

     


  • Voici enfin la suite de mon  article sur la cathédrale de Metz. Il a été difficile à écrire, j'ai eu beaucoup de mal à retrouver tous les renseignements sur les différents éléments, à les nommer et à les replacer aux bons endroits dans la cathédrale. Il se peut que je me sois trompée, j'espère que non ! Les photos ont également été difficiles à faire avec mon petit APN en raison de la hauteur, de l'obscurité, du reflet des projecteurs et souvent du peu de recul pour pouvoir bien les cadrer.

    plan de la cathédrale de metz

     

    Considérée comme l’un des plus beaux sanctuaires gothiques de France, la Cathédrale Saint-Etienne domine la ville de Metz depuis huit siècles. 

    Construite à partir du XIIIe siècle, la cathédrale est en fait la réunion de deux églises : la collégiale Notre-Dame-la-Ronde et la cathédrale. Ce qui donna cet immense vaisseau aux dimensions impressionnantes. La célèbre tour de la Mutte s’élève à 88 mètres et abrite une cloche de 11 tonnes destinée à "ameuter" la population en cas de danger. 

    Les verrières de l’édifice ont valu à Metz le surnom de "cité des vitraux" : un vaste et splendide ensemble qui compte 122 vitraux dont certains datent du XIIIe siècle. Ils représentent une supercie de 6500 m2. Ces vitraux ont été exécutés par de grands artistes du XIIe au XXè siècle, tels Hermann de Munster, Théobald de Lixheim, Valentin Busch, Laurent-Charles Maréchal, Jacques Villion, Roger Bissière, Marc Chagall. Les œuvres les plus modernes furent dessinées par Chagall dans les années 60.

    Le soir, quand ils s’illuminent c’est un véritable enchantement, d'où son nom de "lanterne du Bon Dieu"

     

     

    La haute nef  

    Lorsqu'on entre dans la cathédrale, le regard est immédiatement attiré par l'élévation intérieure, très impressionnante. La hauteur de la nef est de 42 mètres, sa largeur 15.60 mètres. Les bas côtés ne dépassent pas 14 mètres tandis que les fenêtres mesurent 18 mètres. Tout est vertical. La nef comporte 8 travées voûtées d'ogives. C'est la 3ème plus haute cathédrale de France après les cathédrales de St-Pierre de Beauvais et Amiens

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    Metz la cathédrale (21)

       

    Je vous propose de cliquer sur ce lien pour voir la nef en grand format, puis faire un clic sur l'image pour l'agrandir.

     

    Tout de suite sur la gauche en entrant, on découvre une petite chapelle où se trouve la Statue de Notre-Dame de Bon-Secours, (derrière le panneau "parcours spirituel -2-",  se trouve la cuve baptismale que vous pouvez voir sur l'image suivante)

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    Cuve baptismale

    Dans cette cuve de porphyre, authentique baignoire romaine, des femmes et des hommes, désirant devenir chrétiens, ont été plongés dans l'eau du baptême.

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    Au niveau de la deuxième travée, à droite en nous dirigeant vers le Choeur, se trouve la Chapelle Notre-Dame de la Ronde dont le vitrail de Mayer (1885) représente le couronnement de la Vierge.

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    Au niveau de la cinquième travée, (toujours du côté droit en nous dirigeant vers le choeur) la chapelle du Saint Sacrement (XVe siècle) et ses vitraux de Jacques Villon (1957)Metz la cathédrale (72)

     

    Nous voici au transept sud, à droite (partie transversale du plan de l'église),  dont les murs du fond sont de véritables parois de verre. Trois niveaux de huit lancettes se superposent, ils sont superposés d'une seule rosace alors que nous verrons plus loin que celui du nord en dispose 3. Cette verrière est l'oeuvre de Valentin Bousch exécutée en 1521-1527.

     

    Si l'on élève le regard, on aperçoit un orgue "en nid d'hirondelle" qui a été suspendu là-haut, en 1536. Construit par le facteur d'orgues Jehan deTrèves, il fut reconstruit par Marc Garnier en 1979, dans le respect scrupuleux de la facture d'orgue du 16e siècle. C'est l'un des intruments les mieux adaptés à l'interprétation du patrimoine musical du 15e au 17e siècle.

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    L'orgue principal au fond du transept sud

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    LE CHŒUR

    Vitraux du XVIème siècle de Valentin Bousch

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    Metz la cathédrale (32)

     

    Dans le transept nord, à gauche du choeur, et face au transept sud que nous avons vu plus haut, la magnifique verrière de Théobald de Lixheim est datée de 1504. La rose du sommet avec le Couronnement de la Vierge surmonte les quatre Évangélistes dans les quadrilobes. Les trois niveaux de lancettes figurent au registre supérieur huit saints, au registre intermédiaire huit saintes et au registre inférieur huit apôtres avec les articles du Credo sous leurs pieds et les scènes de leur martyr.

    Un autel baldaquin dédié à la Vierge rappelle le souvenir de Notre-Dame-la-Tierce. Je n'ai pas trouvé de renseignements le concernant.

     

    Sur cette photo, le choeur à droite, la sortie du déambulatoire au centre (je vous le fais visiter juste après le transept nord) et le transept nord avec son autel baldaquin à gauche.  

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      Metz la cathédrale (59)

     

    Le déambulatoire, qui se trouve derrière le choeur ouvre sur 3 chapelles rayonnantes peu profondes. La cathédrale de Metz renferme peu de monuments funéraires. Dans les chapelles rayonnantes autour du déambulatoire se trouve notamment les priants d’Anne de Pérusse des Cars, cardinal de Givry et de Paul Dupont des Loges, tous deux évêques de Metz. Je n'ai pas trouvé plus de renseignements sur ces 3 chapelles.

     

    Le tombeau de Paul Dupont des Loges, à droite sur la photo (décédé en 1886) est l’œuvre du sculpteur Hanneaux.

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    Le tombeau du priant d'Anne de Perusse d'Escars, cardinal de Givry (décédé en 1612) représente celui-ci en prière sur son prie-Dieu (à gauche sur la photo) Le monument actuel est la restauration datant de 1854 et 1911 du tombeau original détruit au cours de la révolution.

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    Cette chapelle semble être une chapelle de la Vierge

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    Côté nord du déambulatoire : Vitraux de Ghagall de gauche à droite : Abraham tenant le couteau, prêt à sacrifier Issac, Jacob et l'ange, le songe de Jacob, Moïse et le buisson ardent.

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    L'un des vitraux conçus par Marc Chagall pour la cathédrale Saint-Étienne de Metz est construit autour du thème de péché originel,  les deux de gauche représentent la Genèse, les deux de droite, Adam et Eve chassés du paradis. Je n'ai pas réussi à les prendre mieux à cause de l'obscurité, des projecteurs et de la hauteur.

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    Nous retournons dans la nef pour sortir. Voici la chaire Metz la cathédrale (26)

     

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     Encore quelques photos que je n'ai pas su nommer, ni situer.

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      Metz la cathédrale (37)

     

    Nous arrivons à la sortie... Au-dessus du grand portail de la façade de l'entrée se déploie la grande verrière occidentale (350 mètres carrés). Elle comporte une grande rosace de 11 mètres de diamètre et fut créée en 1384 par Hermann de Münster. Le programme iconographique illustre la concordance entre les articles du Symbole des Apôtres et leur préfiguration dans l’Ancien Testament.
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       Voilà la visite terminée, je m'excuse pour la qualité des photos qui sont souvent très sombres, mais ça vous donne un aperçu de la grandeur et de la beauté de cette cathédrale. Il y aurait eu également les nombreuses statues et autres objets religieux à vous montrer, mais le temps m'a manqué pour tout voir et photographier. Il y avait aussi la crypte à visiter,  mais elle était fermée. La crypte conserve une effigie du Graoully, le fameux dragon qui terrorisa la ville (j'essaierai d'en faire un article), ainsi que plusieurs trésors du patrimoine religieux.

     


  • Cet article sera ma participation à la carte de France des paysages, communauté gérée par notre amie Canelle56

     

    Située dans le nord-est de la France, à 30 km au nord-est de Metz, à 30 km au Sud-Ouest du Luxembourg et à 10 km de Thionville, Hayange est la ville centre de la vallée industrielle de la Fensch. Elle compte environ 15 500 habitants, appelés les hayangeois.

     

    Forte de son passé sidérurgique lié à l’illustre famille des maîtres de forges les De Wendel, Hayange fut longtemps considérée comme le berceau de la sidérurgie lorraine.

    Hayange, c’est aussi un patrimoine architectural varié. Le château De Wendel au style romantique germanique, la chapelle De Wendel au style néo-gothique, la maison natale du maréchal Molitor qui abrite aujourd’hui la bibliothèque municipale, ou encore l’église St Martin au style de la renaissance italienne sont autant d’atouts architecturaux à découvrir. Au détour des rues, les fresques en trompe l’œil de l’artiste hayangeois Greg GAWRA sont toutes aussi étonnantes.
     

    Ci-dessous, la statue « Notre Dame de Hayange » qui  offre une vue panoramique imprenable sur l’ensemble de la vallée de la Fensch. J'ai pris cette photo au printemps et en automne en position normale et zoomée.

     

    La statue de Notre-Dame de Hayange est la grande œuvre de M. l'Abbé RIFF, archiprêtre hayangeois, mais l'idée initiale revient à Mme JUNGER, née Catherine HUMBERT. Cette dernière, dans son testament, fit un legs de 15 000 Francs (2286,73€) au Conseil de Fabrique. Selon son désir, une partie de cet argent devait servir à faire élever sur la côte des Vignes une statue de la Vierge dominant la paroisse de HAYANGE.
    L'Abbé RIFF prit ce projet à cœur et fît une quête dans toutes les maisons de la paroisse. Une fois les fonds réunis, il choisit un emplacement d'où la Vierge dominerait HAYANGE, la vallée, et la région ; puis accompagné du Père LEGLISE, il se rendit sur les collines de VAUDEMONT, à Notre-Dame de SION, dont il choisit la Vierge pour modèle. Il en fit la commande.
    Les travaux commencèrent le 19 mai 1903 et furent achevés fin octobre de la même année. La statue seule coûta 12 000 Francs (1819,37€). En fonte coulée dans les usines locales, d'un poids de 6 tonnes et ½, elle dresse ses 7 mètres sur un piédestal de granit haut de 14 mètres.
    L'abbé RIFF mourut le vendredi saint 1904 avant son achèvement. C'est donc l'Abbé BESNARD qui prépara l'inauguration qui eut lieu le 2 octobre 1904.
    Durant de longues années, tous les 15 août, Notre-Dame de Hayange devint un lieu de pèlerinage.
    Les bombardements ont épargné la statue, mais le temps laissa son empreinte de rouille sur l'édifice. Pour le restaurer, une souscription publique fut lancée. Les dons affluèrent de partout, notamment celui de Jean-Paul BELMONDO, acteur principal du film l'Héritier dont les premières images montrent la Vierge de Hayange. La restauration eut lieu en 1982.
    Un éclairage l'illumine désormais la nuit. Telle une apparition, elle veille, les bras ouverts sur cette vallée durement touchée par la crise, dont elle reste le symbole et l'espoir

     

     

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    Rue principale, on y voit le clocher de l'église Saint Martin et au fond les hauts fourneaux

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    Une fresque en trompe-l'oeil

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    L'église Saint-Martin  

    En 1882, est donnée l'autorisation de construire l'église Saint-Martin, l'ancienne église datant de 1771 se révélant trop petite. La première pierre est posée le 12 juin 1883.  

    Le 15 novembre 1884, l'église est consacrée par Monseigneur FLECK.  

    Construite entièrement en pierre de Neufchef, l'église s'inscrit dans le style Renaissance italienne sur le modèle de la Trinité à Paris

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    Je suis montée jusqu'à "Notre-Dame de Hayange". Ce jour là le ciel était gris et il pleuvait. J'ai quand même fait quelques photos qui sont sombres à cause du mauvais temps.Hayange--11-.JPG

     

    De la haut, une vue imprenable sur toute la vallée de la Fensch, sur Hayange et sur les hauts-fourneaux

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    Ici le centre de Hayange, avec son viaduc, l'église, la place du marché qui sert de parking quand il n'y a pas de marché. Le grand bâtiment blanc à gauche du parking est l'hôtel de ville

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    Photo zoomée avec le parking en avant plan et l'église

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    L'usine sidérurgique du groupe ArcelorMittal (dont vous avez certainement entendu parler aux infos) et ses hauts fourneaux. Il y a de la fumée mais c'est surtout le brouillard qui assombrit le paysage.

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    Les hauts fourneaux pris au soleil couchant depuis le  parking de l'hôpital

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     Emplacement des anciennes installations sidérurgiques, à la sortie de Hayange en direction de Knutange.

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      Photos personnelles, les Documents trouvés sur internet sont écrits en vert.

     


  • Je suis allée en Moselle pour la Toussaint. Comble pour une Lorraine, je n'avais jamais visité la cathédrale de Metz, je ne connaissais même pas Metz. Voilà qui est chose faite  

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    La cathédrale Saint-Étienne est l’église principale du diocèse de Metz. Commencée en 1220, elle est familièrement surnommée la « lanterne du bon Dieu», en raison de la surface couverte par ses vitraux. En effet, la cathédrale de Metz est non seulement la cathédrale de France ayant la plus grande surface vitrée, près de 6 500 m2, mais également celle qui présente les plus grandes verrières gothiques d’Europe.

    Sa voûte qui culmine à quarante-et-un mètres au-dessus du sol au niveau de la nef fait également de Saint Étienne de Metz la troisième plus haute cathédrale de France derrière Amiens et Beauvais.

     

    Bâtie entre 1220 et 1522, l’immense et surprenante cathédrale Saint-Etienne est une véritable encyclopédie de l’art gothique. Formée par la réunion de deux églises, elle témoigne de l’histoire mouvementée et passionnante de Metz.

     

    La cathédrale Saint Etienne de Metz, comme la plupart des édifices messins, est construite en pierre de Jaumont, ce qui est explique sa couleur jaune.

    Elle fait l'objet d'un classement au titre des monuments historiques depuis le 16 février 1930.

     

    Nous voici devant la façade occidentale de la cathédrale, je vous ferai d'abord découvrir son architecture extérieure, puis l'intérieur dans un autre article.

     

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    Le portail de l'entrée occidentale, monumental, de style gothique dont les parois sont ornées d'une multitude de sculptures, entre autres le jugement dernier, représentant le Christ au centre, à sa droite les païens nus précipités dans la gueule d'un monstre qui représente l'Enfer, alors qu'à sa gauche, les fidèles sont accueillis aux portes du Paradis. Au dessus, le Christ trône, entouré d'intercesseurs et d'anges

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    Dans les ébrasements, les statues représentent les apôtres.

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    Portail sud

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    Ce tympan est consacré au Couronnement de la Vierge. Il comprend trois registres. En haut, on assiste au Couronnement proprement dit. En dessous est présentée la scène de la Dormition : la Vierge est entourée de deux apôtres, de son Fils et de six anges. Le registre inférieur montre les dix autres apôtres et deux anges au centre.

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    Les piedroits du portail sont ornés de charmants anges musiciens (ce sont les 2 colonnes de part et d'autre du portail)

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    Au flanc sud, on voit deux chapelles latérales semi-circulaires. L'une est l'ancien chevet de la collégiale NotreDame la Ronde, l'autre date du XVe siècle. La tour de la Mutte (en travaux lors de ma visite) sert de beffroi. Il y a une autre tour sur la face nord, la tour du Chapitre que je n'ai pas en photo.

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    Les bras du transept présentent de grands fenestrages (baies à quatre longues lancettes et rose) et pignons ornés de harpes de pierre.

     

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    A l'arrière de la cathédrale, le choeur. Ses arcs-boutants à double niveau retombent sur des culées qui séparent des chapelles rayonnantes octogonales. Il n'y avait pas assez de recul pour pouvoir bien visualiser le choeur.

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    Pour une meilleure compréhension, voici un plan de cette édifice où l'on voit les 2 bras du transept, les deux chapelles latérales sur le côté sud, et les chapelles rayonnantes à l'arrière de la cathédrale 

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    J'ai essayé de vous présenter au mieux un aperçu de l'architecture de cette cathédrale. Mais il y a tant à découvrir, les sculptures sont si nombreuses qu'il est impossible de tout voir,  tout photographier et tout expliquer en si peu de temps. Il en sera de même pour l'intérieur d'une très grande richesse architecturale... à suivre...

    Mes informations sont issues de différents sites du net.

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  • mineur

    Pour finir ma série sur les mines de fer, voici un petit aperçu du musée de Neufchef, créé par d'anciens mineurs.

    Ce musée est composé de 3 salles d'exposition : 
    - la première qui expose le bassin ferrifère lorrain, la genèse du minerai lorrain et sa transformation dans la sidérurgie.
    - la deuxième qui montre le mineur au travail dans ses gestes et ses activités caractéristiques
    - la troisième qui décrit la vie du mineur hors de la mine, dans sa cité.

    Certaines photos ne sont pas très nettes à cause des reflets du soleil passant par les tôles transparentes du toit du bâtiment.

    Maquette d'un haut-fourneau de 4,15m de hauteur qui présente la fusion du minerai.

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    Maquette animée du convertisseur Thomas  présentant la déphosphoration du minerai. 

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    Maquette d'une exploitation minière

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    Collection de lampes de mineur
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    Collection de maquettes de matériel ferroviaire

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    Quelques images décrivant la vie du mineur hors le la mine, dans sa cité :

    Un petit bistrot, lieu de rencontre traditionnel des mineurs. J'en ai gardé quelques souvenirs bien vivants.
    Bien souvent, tout particulièrement les jours de paye,  après son boulot à 14 h, papa s'arrêtait faire une pause dans un de ces bistrots,  et rentrait le soir tard dans un état pas triste.... Le dimanche c'était notre jour de promenade avec nos parents. Avant de rentrer à la maison, nous nous arrêtions dans l'un de ces bistrot, nous avions alors droit à notre verre de sirop et à une portion de cacahuètes que vendait un traditionnel marchand de cacahuètes. Qu'est-ce qu'elles étaient bonnes ! quel plaisir de s'amuser à les décortiquer !

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    Le matériel de jardin

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    La cuisine type de toutes les maisons de mineurs. J'aimais cette vieille cuisinière qui chauffait si bien. De l'eau chaude était toujours disponible dans la bouilloire, le four toujours prêt à l'emploi,  seul inconvénient, le nettoyage de la plaque du dessus, il fallait frotter, frotter pour qu'elle  reste brillante chaque jour.
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    A côté de l'évier, on peut voir un cache-torchons, derrière lequel on cachait les essuie-mains et les torchons de vaisselle. Les femmes les  brodaient généralement elles-même. Ceux de maman font toujours partie de ma cuisine.
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     Le bureau de la mine présentant l'administration, la vie syndicale, et le régime de protection sociale du mineur.

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    La salle des fêtes avec les partitions, les pupitres (que je n'ai pas pris en photo) et les instruments de musique.DSC05671.JPG

    Les statues de Ste Barbe

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    Maquette d'une cité minière, montrant la disposition des habitations et leur hiérarchisation
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    De nombreux travailleurs venus d'Italie puis de Pologne ont été embauchés. Des cités minières ont été construites pour loger tous ces mineurs, ainsi que des écoles, des chapelles, des hôpitaux, des salles de cinéma... Beaucoup de villages lorrains sont devenus des petites villes par la construction de ces cités minières.
    A partir de 1965, les fermetures des
    mines se sont succédées,  la sidérurgie préférant racheter le minerai étranger moins cher, principalement en Mauritanie. Ce fut une période très douloureuse dans la vie des mineurs.

    La dernière mine a fermé ses portes en 1997 (Terres-Rouges à Audun-le-Tiche en Moselle).

    Ces fermetures de mines ont modifié le paysage industriel et humain de cette région de la lorraine. Les installations minières ont été démantelées et rasées, le patrimoine dispersé.

    Grâce à la bonne volonté, au courage et à la compétence d'anciens mineurs bénévoles de l'association AMOMFERLOR, qui ont eu l'idée de créer deux musées, une partie de patrimoine a pu être sauvegardée : 

    - Le musée de Neufchef que nous venons de voir dans mes trois articles, nous a permis de visiter une mine à flancs de côteau.
    - Le musée d'Aumetz, que j'espère pouvoir vous présenter dans les mois à venir, présente une mine à puits.

    Ces deux musées, garants du passé sont un bel hommage pour ces gens courageux, tenaces qu'étaient les mineurs qui méritent bien que leur mémoire soit préservée.

    Krys m'a fait part de l'existence d'un musée similaire dans le nord de la France à Lewarde.

    Pour finir, vous pouvez faire une petite visite virtuelle de la mine de Neufchef et de son musée, elle sera encore plus parlante que mes photos :
    http://www.musee-minesdefer-lorraine.com/video_neufchef.html






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