• J'ai reçu cette petite astuce par mail et j'ai voulu la partager avec vous car je l'ai essayée et ça marche effectivement. Sur de petites coupures, il suffit de mettre du poivre pour que le sang s'arrête de couler et ça ne pique pas, je confirme.

    Je vous cite le contenu du mail.

    Trucs et astuces : comment arrêter une coupure de saigner

     

    "Un moyen très simple et à la portée de tous. 

    Comment stopper le saignement d'une coupure?  Avec du poivre . 

    Je vais vous donner un truc tout simple pour stopper le saignement d’une petite coupure :En y versant du poivre … 

    Je vous entends déjà : « Mais  ça doit piquer ! » Et bien non, et c’est bien ça toute la magie du truc c’est que ça marche 
    et c’est garanti sans douleur !

     

    J’étais en pleine opérationd’éminçage d’oignons lorsque mon couteau hyper aiguisé a dérapé pour venir me couper l’index.

     

    Mon premier réflexe fût d’aller me passer le doigt sous un filet d’eau. Erreur ! 
    L’eau fluidifie le sang et favorise donc le saignement. Du Poivre .

     

    Mon papa, cuisinier de son métier m’a attrapé la main, s’est saisi de la poivrière et m’en a versé une généreuse portion sur le doigt . Instinctivement, j’ai crié ! Quoi de plus naturel en somme puisque dans l’inconscient collectif, le poivre ça pique.


    Puis, je me suis ravisée très vite en constatant que non seulement, ça ne piquait pas mais que je ne saignais plus du tout !

     

    Comment ça marche ? 
    En fait, le poivre agit comme une barrière qui fait coaguler le sang. 
    En séchant, cela va former une petite croûte qu’il suffira de rincer à l’eau au bout d’une petite heure . En attendant, vous pouvez reprendre l'activité que vous étiez en train de faire sans mettre du sang partout.

    Cette méthode peut s’appliquer à toutes sortes de petites blessures, coupures, écorchures… 
     
    Cette astuce ne s'applique pas qu'aux coupures superficielles. La mienne était quand même très profonde et saignait pas mal.


    Le poivre a formé immédiatement une croûte et stoppé le saignement."

     

     

     


  •  

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    Le lis blanc ou lis de la Madone (Lilium candidum) est un lis d’un blanc éclatant. Il fleurit en juin-juillet et offre de grandes fleurs très parfumées.

    Originaire du Moyen Orient, ce lis a été introduit en Europe par les Croisés.

    Les Grecs l'appelaient la "fleur des fleurs" et en faisaient des nappes aussi précieuses qu'éphémères en cousant les pétales bout à bout.

     

    Les Romains en tiraient le plus répandu des nombreux parfums : le lirium.

     

    Quant à l'Église, elle l'associa à la Vierge Marie, en raison de sa blancheur éclatante, symbole de pureté et de virginité, d'où la place qu'il occupe dans la décoration des églises et dans les processions.

     

    Louis VII le Jeune en fit le symbole de la royauté en 1180, par la suite il devint l'emblème de toute la Chrétienté.

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    La légende raconte qu'Heraclès, fils des amours illégitimes de Zeus avec une humaine, Alcmène, fut mis au sein de la femme officielle de sont père afin qu'elle accepte l'enfant. Le bébé têta si goulûment que du lait gicla et forma dans le ciel la Voie Lactée. Des gouttes tombées sur terre naquirent les lis blancs. Aphrodite, issue de la blanche écume de la mer, devint jalouse et pour casser l'image de virginité du lis fit pousser au milieu de la fleur un gros pistil évoquant la verge d'un baudet... (Petite Larousse des plantes médicinales)

     

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    Ses principaux constituants : Les fleurs renferment des flavanoïdes et une essence aromatique riche en vanilline. Le bulbe contient des hydrates de carbone, du mucilage, des phytostérols et des saponisides, du fer, du bore.

     

    Ses propriétés thérapeutiques : il est vulnéraire, active la cicatrisation des blessures, des brûlures, des coupures, des gelures. Il est utilisé dans les soins de la peau.

     

    - Le bulbe mucilagineux est employé, cuit sous la cendre ou dans du lait, en cataplasmes destinés à faire mûrir abcès, furoncles, panaris.

    - Les pétales macérés dans l'alcool, appliqués sur les blessures, sont un excellent antiseptique et aident à la cicatrisation. On les applique aussi comme maturatif.

    - Macérés dans l'huile, ils deviennent un calmant et cicatrisant remarquable des brûlures. Cette huile de macération est un remède populaire justifié contre les maux d'oreilles (Petit larousse des plantes médicinales). En période de floraison on peut également appliquer un pétale de lis frais imbibé d'huile d'olive ou celle qui vous convient le mieux. 

     

    -  Contre la couperose et le visage congestionné : se lotionner la peau et laisser sécher à l'air libre, matin et soir, avec l'eau de lis obtenue en faisant bouillir 120g d'oignon de lis dans 1 litre d'eau jusqu'à réduction du tiers.

    - Contre les rides : masser l'endroit du visage marqué par les rides avec un oignon de lis coupé en deux parties. Le massage doit être très léger et en cercle (Marie-Antoinette Mulot, secrets d'une herboriste).

     

    Propriétés magiques :

    - Le lis planté dans le jardin éloigne les fantômes et les démons, protège contre le mauvais oeil, et repousse les visiteurs indésirables loin de votre maison.

    - Le lis est aussi un très bon antidote contre les charmes d'amour ; pour cela il vous suffira de porter sur vous du lis frais. Cela brise les sortilèges d'amour qui auraient été lancés sur vous.

    - Enfin le premier lis Blanc de la saison apportera de la force à celui ou celle qui le trouvera. (Grimoire des plantes de Morigane)

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  • Plaidoyer pour les fruits secs

     


    J'ai souhaité écrire cet article afin de réhabiliter les fruits secs si souvent décriés et délaissés sous prétexte qu'ils sont caloriques, trop sucrés ou trop gras.

    En réalité ce sont de véritables concentrés de vitamines, minéraux et oligo-éléments indispensables, parmi lesquels le phosphore, le calcium, le fer, le potassium, le magnésium. Seule la vitamine C disparait, sauf pour la banane. Un fruit à peine ramassé contient 80 % d’eau. Il est donc normal que, une fois séché, il soit très concentré en valeurs nutritionnelles, dont surtout des sucres et des fibres.

    Il est préférable de les acheter bio, car pour des raisons commerciales et pour en augmenter la conservation, de l’anhydride sulfureuse est utilisée, accusée de détruire la vitamine B1 et de provoquer des allergies. 
         

    L’utilisation de fruits secs permet de réduire la quantité de sucre raffiné, tenue responsable d’être à l’origine de tant de maladies de notre société. On en tire le plus grand profit quand on les consomme seuls, loin des repas pour pouvoir assimiler correctement tous les principes actifs qui les composent.



    Les fruits secs sont très employés par ceux qui pratiquent une activité sportive, parce qu’ils constituent une source d’énergie immédiate, sous forme de saccharose, mais aussi de fructose ou de glucose, utile à un organisme  confronté à un effort physique.

    Ils dynamisent nos cellules, permettent de mieux lutter contre la sénescence précoce.
    En principe très digestes, ils conviennent à tous les âges. Pratiques d'emploi, on peut les transporter partout. Il serait intéressant de les intégrer à nos habitudes alimentaires

    Les fruits secs peuvent constituer une excellente alternative aux goûters des enfants, et devraient se substituer aux bonbons ou aux sucreries pleins de colorants et de conservateurs que le marché offre et presque impose à nos petits.

     Les Fruits secs se présentent sous 2 formes :
    Les fruits secs moelleux que l'on déshydrate par évaporation naturelle de l’eau soit sur des claies, soit sur l’arbre ou encore dans des tunnels de séchage. Chez  soi on peut les faire sécher à chaleur douce, au four, sur un radiateur ou au déshydrateur électrique.

    On retrouve parmi eux les abricots, dattes, figues, pruneaux, raisins, bananes, pommes, poires, mangues, canneberges, etc....

        
    Les fruits secs à coque ou oléagineux regroupent les amandes, arachides, noisettes, noix, noix de coco, noix de cajou, noix de pécan, pistaches, graines de sésame, graines de courge…qu’ils soient crus, blanchis ou grillés, dans leur coques, décortiqués ou en poudre, salés ou nature.








    Quelques fruits secs moelleux et leurs atouts :

    L’abricot : Une fois séché, sa couleur naturelle est brune (et non claire comme on le voit souvent), ce qui garantit l’absence de traitements au soufre. L’abricot apporte à notre organisme du phosphore, du fer, du potassium et une quantité de provitamine A, bien préservée et suffisante pour nous soutenir en cas d’effort physique et de forte charge intellectuelle. Voilà pourquoi il est recommandé aux étudiants en période d’examens. Il est important pour la vue, le sang, le fonctionnement du cœur et des muscles, et aide à stabiliser les défenses immunitaires.


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    L’ananas :
    Fruit exotique, l’ananas est délicieux sous sa forme séchée. Il contient des vitamines A et B, des minéraux, des oligo-éléments et des fibres, nécessaires au transit intestinal. Bon diurétique, il est excellent pour le goûter des enfants et peut également être utilisé dans la préparation de desserts. Ajouté dans les plats à base de viande et de poisson, l’ananas facilite le processus digestif des protéines.


    La banane :
    Connue pour sa grande quantité de fibres, la banane séchée est un concentré de sels minéraux comme le fer, le potassium et le magnésium. Elle est aussi riche en sucres rapides (fructose) et en sucres lents (amidon). La banane est l’un des rares fruits secs à contenir de la vitamine C : 5mg/100g environ.  On recommande de la consommer seule pour profiter de ses propriétés. Grâce au séchage qui la rend facilement digeste, elle convient parfaitement aux enfants et aux sportifs.


    Le cranberry :
    Fruit typique d’Amérique du Nord, le cranberry séché, au goût acidulé et astringent, se trouve désormais assez facilement en France. Son action antibactérienne est efficace, particulièrement en cas d’infection urinaire, mais aussi pour calmer les inflammations des gencives. Il aurait par ailleurs une action de prévention contre les maladies cardiovasculaires.


    Les dattes :
    La datte est un aliment complet tellement riche en nutriments qu’elle peut à l’occasion remplacer un repas. Ce fruit, qui se consomme la plupart du temps séché, contient en effet des fibres, beaucoup de minéraux comme le fer, le magnésium, le phosphore, le potassium et des vitamines A et du groupe B. Sur le plan calorique, une datte séchée en contient environ une cinquantaine. Pour avoir une indication efficace sur la quantité de sucre contenue dans le fruit, il suffit de regarder sa peau. Elle se plisse au fur et à mesure que le fruit devient sec, ce qui correspond à une concentration des sucres par la perte d'eau et une augmentation du goût sucré.

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    La figue :
    C’est seulement l’arbre femelle qui fait des figues. Il en existe de nombreuses variétés. Précisons d’ailleurs que la figue n’est pas vraiment un fruit mais plutôt le développement charnu de la fleur du figuier. Fruit typique du Moyen-Orient, Turquie et pays méditerranéens, riche en glucides, la figue est exeptionnellement énergétique et stimule la digestion. Elle contient des vitamines A, B1, B2, PP, des minéraux et des oligo-éléments, tels que le fer, le manganèse, le potassium, le phosphore et le calcium. La quantité de fibres qu’elle contient est aussi considérable, ce qui permet la stimulation du transit intestinal. C’est un produit intéressant pour le métabolisme des os et des muscles et c’est un bon ami du sang.

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    Le pruneau :
    Riche en cellulose, le pruneau est un régulateur naturel et un bon remède contre la paresse intestinale. Pour profiter au maximum de ses propriétés, laissez-le tremper toute une nuit et consommez-le le matin, à jeun. Il est parmi les fruits secs les plus richez en sucres (70%), il contient aussi des vitamines A et B et beaucoup de sels minéraux. Il semble que les pruneaux de Californie, riches en vitamine A, en fibres, en potassium et enfer, soient une source extraordinaire d’énergie. Ils seraient en tête dans la liste des fruits et des légumineuses les plus actifs dans la lutte contre les radicaux libres.

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    Le raisin sec :
    Dans de nombreux pays, les raisins secs sont fréquemment employés en cuisine pour remplacer le sucre dans la préparation des gâteaux et des biscuits. Ils entrent aussi dans la composition de beaucoup de plats salés. Ils peuvent par ailleurs se consommer pendant la journée, en cas de petit creux, comme casse-croûte à mi-matinée ou encore pour le goûter de l’après-midi. Les raisins secs peuvent être un excellent reconstituant car, même s’ils sont petits en taille, ils contiennent une grande quantité de substances bénéfiques, parmi lesquelles du phosphore, du calcium, du fer, du magnésium et des vitamines A, B1, B3, B9, C. Dans le commerce, on trouve différents variétés, notamment le raisin de Corinthe, très parfumé, délicieux dans les yaourts, et le raisin Thompson de Californie, excellent en pâtisserie.

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    Les mangues
     
     :


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    Les pommes (fabrication maison) 

    Les poires (fabrication maison)


    Quelques fruits secs oléagineux :

    Il s’agit des fruits secs protégés par des coques comme les noix, les noisettes, les amandes, les noix de cajou, les noix du Brésil, les cacahuètes, les noix de pécan…

    Plus caloriques que les fruits secs moelleux, ils doivent être consommés régulièrement, mais avec d'avantage de modération. Les fruits secs oléagineux sont des concentrés d’énergie et une bonne source de protéines, de sels minéraux et d’oligo-éléments, comme le calcium, le fer, le magnésium, le phosphore, le sélénium, le chrome et le zinc, ainsi que d’acides gras de bonne qualité (les oméga 3 et 6). Ils possèdent également des propriétés anti-oxydantes, grâce à la présence de vitamine E, qui permet de lutter contre le vieillissement cellulaire.

     

    L’amande : Très énergique et nourrissante, l’amande est riche en protéines, en acides gras insaturés, en vitamines B et E et en sels minéraux comme le calcium, le magnésium, le potassium et le phosphore. Très digeste et bien tolérée, elle est recommandée en période de croissance et de convalescence.

    Excellent antiseptique intestinal, l’amande facilite la digestion des céréales grâce à une enzyme, l’émulsine, qui est contenue dans ce fruit.

     


    La noisette :
    Energétique la noisette est un excellent minéralisant ainsi qu’un bon vermifuge. Elle est considérée comme l’un des fruits les plus nourrissants et digestes. Elle est riche en protéines (nombreux sont les acides aminés essentiels présents), en oméga 3, en vitamines A et B et en sels minéraux comme le fer, le calcium, le magnésium et le potassium.

     
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    La noix :
    Très énergétique, elle joue un rôle bénéfique dans la régulation du transit intestinal.

    C’est aussi un excellent anti-inflammatoire, un vermifuge et elle aide à protéger notre système nerveux. Elle contient des acides gras essenteils (oméga 3), du calcium, du magnésium et du phosphore ainsi que des vitamines A et E. Il ne faut pas en abuser car elle peut devenir indigeste lorsque l’on dépasse certaines limites. Elle peut aussi provoquer des aphtes . Il s’agit du fruit le plus riche en cuivre, important agent anti-anémique et régulateur des fonctions hépatiques. Il semble que le cuivre ait une action de réduction dans la production de radicaux libres et qu’il possède une action anti-inflammatoire, surtout en cas de rhumatismes articulaires.

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    La noix de cajou :
    remarquablement nourrissante, digeste et énergétique, la noix de cajou ou anacarde est le fruit de l’anacardier. Légèrement laxative, elle est bénéfique pour le fonctionnement intestinal. Légèrement grillée, elle devient le fruit oléagineux le plus digeste. Elle contient des vitamines E et B ainsi que du potassium, du phosphore et du zinc.


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    La pistache : Ce fruit riche en fibres, fer, magnésium, vitamine E et B1, contient des lipides composés à 35% d’acides gras mono-insaturés (les mêmes que ceux de l’huile d’olive) qui ont un rôle protecteur sur le système cardio-vasculaire.


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    Conclusion

    Les fruits secs  représentent un réel plat de résistance, sain, nécessaire et même vital pour les efforts physiques comme pour les efforts intellectuels, principalement en périodes d'épidémies hivernales et lors de grands froids. Ils devraient figurer quotidiennement aux menus des sportifs, des femmes enceintes et allaitantes, des enfants, des adolescents et des travailleurs.

    Quelques exemples de Kcalories pour 100g de fruits secs moelleux :

    Abricot : fruit frais : 47 kcal,  fruit séché : 266 kal

    Banane : fruit frais : 90 kcal, fruit séché : 273 kcal

    Pomme : fruit frais : 54 kcal, fruit séché : 282 kcal

    Raisin : fruit frais : 72 kcal, fruit séché : 280 kcal

     

    Quelques exemples de kcalories pour 100 g d’oléagineux :

    Amande : 574 kcal (100g d’amandes représentent environ 100 amandes)

    Noisette : 599 kcal

    Noix : 649 kcal

    Noix de cajou : 586 kcal

     

    Ma conclusion personnelle est qu'il ne faut pas mesurer les fruits secs qu'on consomme au poids mais à la quantité. Exemple:

    -          si on mange 100g d’abricots frais ça fait environ 2 ou 3 abricots dénoyautés, selon leur taille.

    -          si on mange 100 g d’abricots séchés, ça fait environ 10 à 15  abricots, selon le séchage ce qui fait beaucoup.

    Il faut les manger en quantités raisonnables mais régulièrement, plutôt que de les bouder sous prétexte qu’ils sont trop caloriques. .

    Voici ce que représentent 100g d'amandes et 100 g d'abricots secs , c'est impensable de manger cette quantité. 6 amandes par jours et 2 abricots sont suffisants pour un bon apport énergétique.  

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    Il est sans doute plus sain de consommer régulièrement tout au long de la journée,  100g d'un mélange de fruits secs bios (sans traitement souffrés) qui apportent de bons nutriments plutôt que certaines autres gourmandises non seulement hyper-caloriques mais également nocives et détruisant les défenses immunitaires, je veux parler par là des chips et autres apéritifs fantaisie, très salés, des bonbons pleins de colorants, des pâtisseries industrielles et des barres chocolatées très riches en sucres raffinés et graisses trans.

    Les fruits secs moelleux contiennent des glucides simples capables de rétablir très rapidement une baisse d'énergie, les oléagineux contiennent les bons gras, dont les oméga3,  indispensables à notre corps. Tout réside dans la quantité.

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    "Tout ce qui nous est nécessaire comme aliment, tout ce qui doit nous rafraîchir et nous faire plaisir, nous est abondamment fourni dans ce magasin inépuisable qu'est la Nature" John Ray, botaniste anglais.


    Sites source de mes renseignements  :
    Daco Bello
    Dietimiam
    Beauté-femme
    Une alimentation saine
    Restons en forme

    Livres :
    - Découvrez les fruits secs (Chantal & Lionel Clergeaud) éditions les 3 spirales
    - Les fruits secs (Alessandra Moro Buronzo)



  • PISSENLIT

    Nom scientifique : Taraxacum officinale, Leontodon taraxacum 

    Famille : composées, astéraceae

    Synonymes : dent-de-lion,  florin d’or, laitue de chien, couronne de moine, salade de taupe, chopine, cochet, dent de chien, tête de moine, tête-de-moineau.
    Allemand : Löwenzahn, Kuhblume
    Anglais : Dandelion

    Classification : angiosperme

    Description :

    Plante herbacée, vivace,  commune qui pousse partout dans le monde. Cauchemars des jardiniers  car elle est extrêmement difficile à éliminer, elle représente une plante médicinale de grande valeur.


    Elle porte au ras du sol une rosette de feuilles basilaires, de forme caractéristique, dite en "dent de lion". Elles sont  situées à la base de la tige, allongées (jusqu'à 20 cm de long) vertes foncées et très découpées.

    Feuille

    Bouton floral

    La tige est duveteuse, cassée elle laisse échapper un liquide blanc,  le latex  (pour cette raison elle fût employée pour la fabrication du caoutchouc).

    Contrairement à ce que l'on pourrait croire, la tige du pissenlit ne porte pas une fleur mais des centaines, rassemblées dans le réceptacle. Le pissenlit fait partie de la famille des composées (plantes qui regroupent plusieurs fleurs dans un seul réceptacle). Ces fleurs sont des ligulées (fleurs à plusieurs pétales soudés en une languette qui fait penser à un grand pétale unique).

    La fleur, dépourvue de sépales,  possède des bractées (petites feuilles qui entourent la base du capitule, et qui le protègent comme des sépales).





    Les organes mâles, sur les ligulées, sont les étamines (il y en a 5 soudées entre- elles par leurs extrémités). L'extrémité des étamines s'appelle l'anthère, c'est la partie dans laquelle se forment les grains de pollen (spermatozoïde de la fleur). Les organes femelles sont le pistil (qui contient les cellules sexuelles de la femelle), le stigmate et l'ovaire. Sur le pissenlit, c'est le pistil qui en grandissant va séparer les étamines et ainsi permettre aux insectes butineurs de prélever le pollen.



    Les fruits, qui forment une boule duveteuse à maturité, sont des akènes fusiformes, munis d'une aigrette de poils blancs qui leur permet de se disperser à de grandes distances. Ils sont munis de petits parachutes sur lesquels les enfants soufflent avec bonheur.

    Bouton de fleur fanée

    plantes entière

    Les racines, très fortes de type pivotant, s’enfoncent verticalement dans le sol, jusqu’à des profondeurs pouvant atteindre 2 mètres. On remarque également sur la photo ci-dessous, que la base des feuilles reste au niveau du sol et qu’ainsi la tige n’en porte pas.
    Tous les organes de la plante sont parcourus par un latex blanc.


    Remarque :
    le pissenlit a environ 150 cousins, que seuls les experts peuvent différencier les uns des autres.

    Reproduction
    Le pissenlit est une plante dite hermaphrodite, elle a des organes mâles et femelles. Grâce à eux et à ses multiples fleurs dans son réceptacle, un insecte (abeille ou autre) peut lui permettre de s'autoféconder et ainsi de se multiplier.


    Comment ça marche ?

     La maturation des sexes dans une fleur de type ligulée est décalée, l'organe mâle est mûr avant la femelle.
    Le pollen est recueilli par les insectes butineurs, à l'extrémité des étamines, qui arrivent à maturité avant le pistil. Ensuite le stigmate s'écarte pour laisser la ligulée devenir femelle et être fécondée par le pollen d'une autre ligulée ou même d'un autre pied de pissenlit.
    La fécondation donne naissance à un fruit, l'akène, muni du fameux parachute duveteux. Ces fruits sont disséminés par le vent, sur des distances pouvant atteindre 10 km.


    En conclusion, un pied de pissenlit peut s'autoféconder seul, mais une de ses fleurs ligulées ne le peut pas.

    Parties utilisées : toute la plante, feuilles séchées, racine, fleurs

    Période de récolte. : Les feuilles sont  cueillies avant la floraison,  les racines sont récoltées au printemps ou à l'automne, les tiges . Assurez-vous toujours de n’être pas dans un secteur traité avec des herbicides ou autres produits chimiques.

    Principes actifs : Taraxacine, taraxastérol, flavonoïdes

     Dans toutes les parties de la plante, on trouve des lactones sesquiterpèniques  particulièrement amères (lactucopicosides, germacranolides et eudesmanolides) et des alcools terpéniques pentacycliques (taraxastérol et leurs dérivés).

    Le latex contient des dérivés triterpéniques et pentacyclique (taraxerol), un pigment luteinique, la taraxanthine.

    La racine est riche en inuline ( 40% en automne), principes amers, tanins, acides, terpènes, stérols et en fructose (surtout au printemps).

    Les feuilles vertes sont riches en
     vitamines A, béta carotène, vit B et C, flavanoïdes, fibres et minéraux particulièrement fer, calcium, potassium, manganèse, magnésium,….

    (Pour ceux qui souhaitent approfondir la chimie des plantes, voici un site qui en donne une composition très approfondie : http://www.ars-grin.gov/duke/plants.html
    On peut effectuer les recherches avec le nom scientifique ou le nom anglais des plantes. Une banque de données très intéressante...)

    Valeurs nutritionelles

    Nutriments

    Unités

    Pissenlit cru

    Eau

    g

    85.6

    Energie

    kcal

    45

    Protéine

    g

    2.7

    Lipides totaux

    g

    0.7

    Glucides

    g

    9.2

    Fibres totales

    g

    3.5

    Minéraux

     

     

    Calcium

    mg

    187

    Fer

    mg

    3.1

    Magnésium

    mg

    36

    Phosphore

    mg

    66

    Potassium

    mg

    397

    Sodium

    mg

    76

    Zinc

    mg

    0.41

    Cuivre

    mg

    0.171

    Manganèse

    mg

    0.342

    Sélénium

    mcg

    0.5

    Vitamines

     

     

    Vitamine C

    mg

    35

    B-1 (thiamine)

    mg

    0.19

    B-2 (riboflavine)

    mg

    0.26

    B-3 (niacine)

    mg

    0.806

    B-5 (acide pantothenique)

    mg

    0.084

    B-6 (pyridoxine)

    mg

    0.251

    Acide folique

    mcg

    27.2

    B-12

    mcg

    0

    Vitamine A

    I.U

    14000

    Vitamine A

    mcg RE

    1400

    Vitamine E

    mcg ATE

    2.5

    Lipides

     

     

    Acides gras saturés

    g

    0.17

    Acides gras mono insaturés

    g

    0.014

    Acides gras poly insaturés

    g

    0.306

    Acide linoléique (18:2)

    g

    0.261

    Acide alpha-linolénique (18:3)

    g

    0.044

    Cholestérol

    mg

    0

    USDA Nutrient Database for Standard Reference, Release 13 (November 1999)

    Propriétés :
    Cholagogue,
    Cholérétique
    Dépuratif,
    Diurétique
    Hypocholestérolémiant
    Régulateur du transit
    Tonique
    Stomachique

    La feuille est utilisée comme diurétique et dépuratif. Les sujets qui souffrent du foie et de la vésicule biliaire tireront un grand bénéfice d'une cure de salade en saison, car c'est un excellent cholagogue.

    La racine de pissenlit est un puissant dépuratif. Elle agit sur le foie, la vésicule biliaire et le rein, et facilite ainsi l'élimination des toxines, quelle que soit leur origine.

    Indications : Ces propriétés expliquent en partie l'action positive du pissenlit sur certains troubles cutanés (eczéma, psoriasis, furonculose, acné), ainsi que sur certains troubles rhumatismaux (goutte, arthrose…).

    Le pissenlit est particulièrement apprécié pour son action diurétique sûre et sans effet indésirable. Il permet de nettoyer l'ensemble de l'organisme en éliminant les toxines accumulées dans le corps.

    Le pissenlit agit aussi au niveau digestif en augmentant l'écoulement de la bile et en stimulant les foies paresseux. Des travaux modernes ont établi que l'extrait de pissenlit double et même quadruple le volume de bile excrétée par demi-heure.  C'est par conséquent un excellent draineur d'un foie congestionné et d'une insuffisance hépato-biliaire.

    Par son effet "nettoyant" global, le pissenlit permet l'élimination des calculs biliaires et rénaux. Il est recommandé de faire une cure de pissenlit à chaque printemps pour remettre l'organisme à neuf en le débarrassant des déchets accumulés par la nourriture lourde et encrassante de l'hiver.

    Particularité intéressante, alors que les plantes diurétiques provoquent une carence en potassium,  la feuille de pissenlit en possède tant, qu'elle le transmet à l'organisme.

    De par sa composition chimique équilibrée, la racine de pissenlit élimine les toxines d'origine infectieuse et celles qui proviennent de la pollution.

    Lors de maladies auto-immunes telles que la polyarthrite rhumatoïde, le foie est l'un des premier organe incriminé. La moitié d'une tasse de jus de pissenlit, le matin et au coucher semble être efficace.

    Le jus de pissenlit est aussi bon pour l'obésité, la goutte, l'hypertension, l'artériosclérose, les calculs rénaux... Sa vitamine A booste notre système immunitaire et son pouvoir alcalin  permettrait de traiter le virus d'herpès.

    Ami du foie, il l'est aussi de nos artères et veines. Il semblerait diminuer le cholestérol et atténuer les varices.
    Le pissenlit aurait aussi une action antibactérienne.


    Emplois divers :


    L'infusion se prépare avec les feuilles sèches ou fraîches, à raison de 30 à 60 grammes par litre d'eau.


    Décoction :

    -     Faites tremper à froid pendant 2 heures, 30 g de feuilles et racines dans un litre d'eau. Chauffer à feu doux, et juste avec l'ébullition, retirer du feu et laisser infuser 10 minutes, boire une à deux tasses, c'est très amer !

    -    30 à 60 gr de racine fendue et coupée en petits morceaux dans un litre d'eau; bouillir puis infuser comme ci-dessus; boire 3 tasses, matin, midi et soir, 1/4 d'heure avant les repas. C'est très amer.

    Il entre dans la composition de phytomédicaments à visée hépatobiliaire.  La teinture mère facilite les fonctions d'élimination ; la posologie moyenne est de 200 gouttes par jour. On peut associer TARAXACUM T.M. 50 à 150 gouttes par jour,  avec ROSMARINUS ( romarin) et CYNARA (artichaut).


    Comment le manger ?
    La salade se prépare avec les toutes jeunes et tendres pousses. La cure doit être poursuivie 15 jours, midi et soir.
    On le sert d’habitude avec une vinaigrette chaude souvent accompagnés de lardons. Ce n'est pas le plat le plus sain ! Il est préférable de remplacer ces lardons par des petits ails grillés dans une huile végétale. On peut aussi mélanger les jeunes feuilles avec des croûtons, des oeufs, des morceaux de fromage...

    Vous pouvez aussi le cuire à la vapeur et le servir avec quelques pommes de terre nouvelles.

    Les boutons de fleurs peuvent être utilisés en remplacement des pointes d'asperges.

    Les racines grillées peuvent être un bon substitut du café. 
    Elles peuvent aussi être grillées avec un oignon et de l'ail ou ajoutées à un potage.

    Cuit, hâché et relevé de beure ou de jus de viande, il constitue un plat plus savoureux que l'épinard. On peut l'incorporer toute l'année dans les potages avec quelques pommes de terre, des poireaux, des feuilles de chou, d'ortie et de plantain.

    Autrefois les fleurs entraient dans la coloration du beurre. Elles sont très mellifères.

    Cueillies au moment où elles commencent à s'épanouir, les fleurs ont un emploi dans les soins de beauté : une bonne poignée bouillie pendant une demi-heure dans un litre d'eau donne, passée à travers un linge fin, une eau de toilette avec laquelle on se lave le visage matin et soir pour faire disparaître les tâches de rousseur.

    On en fait aussi une excellente gelée appelée cramaillotte. Elle a toutefois plus l'aspect d'un miel liquide que d'une gelée.

    Cramaillotte :
    Pour 3 pots de 500 g :
    - 365 fleurs de pissenlit (ou 250g)
    - 1,5 l d’eau 
    - 2 oranges non traitées
    - 2 citrons non traités
    - 1 kg de sucre en poudre
     

    Cueillir les fleurs, les laver, retirer la partie verte et les faires sécher quelques heures.

    Les mettre dans un faitout avec l’eau, les oranges et les citrons coupés en tranches avec leur zeste. Faire cuire à feu doux 1h. Filtrer. Ajouter le sucre et cuire encore 45 minutes puis mettre en pots


    Précautions :
    La plante est sans dangers, mais les personnes souffrant de problèmes biliaires ne devraient consommer du pissenlit que sous la supervision d'un praticien de santé compétant.

     

    Sources :
    Les photos sont de moi sauf les 2 gifs.Le texte est une synthèse de plusieurs documents de divers livres et sites dont principalement :
    http://www.univers-nature.com/dossiers/pissenlit.html
       
    http://www.dietobio.com/aliments/fr/pissenlit.html



  • LEGUMES - HASARD OU COÏNCIDENCES



    La nature fait bien les choses, il suffit parfois de bien l'observer pour comprendre ses messages.

    J'ai extrait ces images d'un diaporama powerpoint reçu par mail, ma version d'over-blog ne prenant pas en charge les pps.































    Puisque le sujet est abordé par ce diapo, je vais le poursuivre par quelques explications et d'autres exemples de ce que l'on appelle la médecine des signatures : C'est Paracelse, (Aureolus Philippus Theophrastus Bombast von Hohenheim) (1493-1541), médecin, alchimiste suisse qui a élaboré et appliqué ce que l'on appelle la "médecine des signatures".

    Selon Paracelse, "Dieu et la nature ont inscrit en chaque plante le signe de son efficacité et de ses propriétés thérapeutiques".
    Pour les reconnaître, il suffit de savoir lire le grand livre de la nature et de la vie et l'on constatera alors qu'à chaque maladie correspond dans la nature un remède. Car, à ses yeux, "l'Univers est un et son origine ne peut être que l'éternelle unité. C'est un vaste organisme dans lequel les choses naturelles s'harmonisent  et sympathisent réciproquement".

       

    Ainsi, voici quelques exemples issus de ces théories :

    La pulmonaire (Pulmonaria officinalis) :








    aux feuilles parsemées de tâches blanches comme le tissu des poumons devait être souveraine contre les maladies pulmonaires.


    Les saxifrages
    (Saxifraga granulata) :







    attaquent aussi efficacement les calculs biliaires ou rénaux que les rochers sur lesquels ils poussent.


    Les tiges de bambou (Bambusa arundinacea)
     
    contribuent au redressement de la colonne vertébrale grâce à la succession des noeuds et entre-noeuds qui évoque une série de vertèbres.

    L'anémone hépatique
    (Hepatica triloba Chaix) 

    évoque la forme du foie par ses feuilles trilobées.

    Le haricot, (Phaseolus Vulgaris)

    par sa forme est prédestiné à guérir les maladies des reins.

    Le bulbe de la colchique (Colchicum autumnale)
     
    évoque un orteil goutteux. On en extrait la colchicine pour soigner la goutte.

    Le millepertuis (Hypericum perforatum) ou "herbe  aux piqûres"
    Le langage de la nature 
    possède des feuilles criblées de minuscules glandes transparentes, visibles à contre jour. Elles contiennent une essence capable de cicatriser les plaies ouvertes.

    La ficaire (Ficaria ranunculoides)
        Le langage de la nature
    encore appelée "herbe aux hémorroïdes" possède des racines renflées en forme de tubercules allongés qui rappellent étrangement des hémorroïdes. Elle entre aujourd'hui dans la composition de plusieurs spécialités antihémorroïdaires.

    La Chélidoïne (Chelidonium majus) ou herbe aux verrues ainsi que les plantes à latex jaune soigneront les maladies du foie, la jaunisse.





    Le pissenlit
    (Taraxacum officinale) et autres plantes amères seront également d'excellents médicaments du foie car le foie sécrète la bile et la bile est amère.





    Le lierre (
    Hedera helix) et la vigne (Vitis vinifera)
     
    plantes enveloppantes qui enserrent les troncs, feront maigrir en dissolvant la cellulite ; à moins que, comme le voulait la traditon chinoise, ils n'attachent les femmes à leurs maris.

    Les racines de ginseng, (Panax ginseng) également appelées
    Racine de vie - Racine du ciel - Plante-homme -  Homme-racine.
     

    en forme de cuisses sont naturellement désignées comme aphrodisiaques. Encore qu'il leur arrive souvent de simuler une forme humaine, ce qui les désigne alors comme une panacée.

    La noix : Juglans regia

    Le brou représente le cuir chevelu et par conséquent, le sel fabriqué avec ce brou est excellent pour les blessures de la tête. La coque ligneuse est à l'image du crâne et la fine peau jaune qui sépare entre eux les quartiers, à celle de la dure-mère et de la pie-mère qui entourent le cerveau ; l'amande elle-même porte la signature du cerveau et par conséquant lui est des plus bénéfiques et le protège du poison.  Elle sera indiquée dans le traitement de la démence et des maladies mentales en général.


    Le saule (Salix alba) 
     
    Le langage de la nature
    prospère dans les terrains marécageux et aime l'humidité. Il sera donc employé pour lutter contre les "fièvres des marais". Dans ce cas, la prescription était avisée puisque le saule contient de l'acide salicylique qui n'est autre que l'aspirine ! 

    J'ai tiré ces exemples du livre "la médecine par les plantes" de Jean-Marie Pelt et certaines images du net.
    Est-ce hasard, coïncidences, imagination, en tout cas comme le dit Jean-Marie Pelt, c'est un excellent moyen mnémotechnique pour retenir l'utilité de quelques plantes. 

    Pour ceux que les plantes intéressent je vous invite à  lire ses livres très intéressants.
    En voici un petit aperçu parmi sa vaste bibliographie (en vente à la fnac et dans toutes les librairies)



    La Médecine par les plantes  Drogues et plantes magiques  Les épices  Les vertus des plantes  Ensemble sauvons notre planète  Solidarités chez les plantes, les animaux et les humains
     

     





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