• Elle est arrivée, pas pour longtemps sans doute, mais depuis hier soir 19 h elle est tombée sans discontinuer.

    Voici quelques photos :


    Hier soir à 20h30






                                                                                                               A 21h30


                                                                                                           Ce matin, 9h30



















  • Aujourd'hui, 6 décembre on fête la Saint Nicolas.
    Saint Nicolas, est le saint patron et protecteur
    des écoliers, de la Russie, des gens de mer et des filles à marier.
    A cette occasion des défilés ont lieu dans les villes de Lorraine et d'Alsace, Saint Nicolas distribue des bonbons aux enfants, les jetant du haut de son char. Il passe aussi dans les écoles avec une hotte pleine de friandises qu'il distribuera à chaque écolier. Que de beaux souvenirs d'enfance !!!

    Qui est Saint Nicolas :
     
    Saint-Nicolas ou Nicolas de Myre est né entre 250 et 270 après J-C à Patara en Lycie (Turquie actuelle) et il est mort le 6 décembre, entre 345 et 352 dans la ville portuaire de Myre en Asie Mineure.

    Il fut évêque de Myre au 4ème siècle.
    C'est l'un des saints les plus populaires en Grêce et dans l'Eglise Latine.

    Sa vie et ses actes sont entourés de légendes. On dit que le jour de sa naissance il se tint debout dans le bain. Devenu grand, il évitait les divertissements et préférait fréquenter les églises.

    Saint Nicolas fît un pélerinage en Egypte et en Palestine. A son retour, son oncle, l'évêque de Myre, mourut. Une petite voix recommanda aux évêques assemblés pour désigner son successeur, d'élire celui qui entrerait le premier à l'église et se nommerait Nicolas.


    Il serait décédé un 6 décembre 343, victime de persécutions sous l'Empire Romain. Pour cette raison, on célèbre la Saint-Nicolas le 6 décembre. Il fut enterré à Myre. En 1087, des marchands italiens volèrent ses ossements à Myre et les emportèrent à Bari. Les légendes traditionnelles de Saint Nicolas furent pour la première fois recueillies et écrites en Grêce par Metaphrastes au 10ème siècle.

    Après sa mort, Saint Nicolas a alimenté une multitude de légendes qui reflètent sa personnalité généreuse. Chaque épisode de sa vie a donné lieu à lieu à un patronage ou une confrérie d'un métier ou d'une région.

    C'est aussi l'un des saints le plus souvent représenté dans l'iconographie religieuse : sur les vitraux des églises, dans les tableaux, en statue, sur les taques de cheminée, les images d'Epinal, etc... Ses légendes offraient aux imagiers une riche matière.

    Saint Nicolas est fêté tous les 6 décembre, dans l'est de la France (Lorraine et Alsace), le nord, la Belgique, l'Allemagne, la Hollande, l'Autriche, les Pays Bas.
    Aux Pays Bas on le nomme : Sinterklaas.


    Il fait le tour des villes pour récompenser les enfants sages. Il visite les écoles maternelles, distribue des friandises aux enfants (du pain d'épices et des oranges) et se voit remettre les clés de la ville par le maire. Saint Nicolas est une fête importante dans la vie culturelle de ses régions.

     
    Saint Nicolas, dans son costume d'évêque, fait équipe avec un personnage sinistre : le père Fouettard. Celui-ci, tout vêtu de noir n'a pas le beau rôle puisqu'il est chargé de distribuer les coups de trique aux garnements.

     
    En Allemagne et dans l'est de la France surtout en Lorraine et en Alsace, c'est Saint Nicolas, patron des enfants, qui apporte les présents. Dans ces régions la date du 6 décembre, fête de la Saint Nicolas, revêt autant d'importance, si ce n'est pas plus que Noël, le 25 décembre.

    Légendes de Saint Nicolas :


    La vie et les actes de Saint Nicolas sont entourés de légendes. Selon l'une d'elles, Saint Nicolas est né au sein d'une famille de riches chrétiens pieux. Après la mort de ses parents, il a tout donné aux pauvres.


    Sa générosité est devenue tout particulièrement répandue : un certain père, noble apprauvri, et ses trois filles vivaient autrefois à Patara, et puisque le père s'est endetté, il était sur le point de les vendre comme esclaves afin d'améliorer la situation familiale - dans l'Antiquité, il n'était pas rare que la dot d'une jeune fille serve à subvenir aux besoins de ses parents et de la famille. Lorsque saint Nicolas l'a appris, il allait, pendant trois nuits consécutives, lui jeter par la fenêtre de la chambre à coucher de l'argent, avec lequel le père avait eu, non seulement de quoi rembourser ses dettes, mais aussi de quoi pourvoir ses trois filles de dots. Le fardeau de la pauvreté ne les menaçant plus, chacune des jeunes filles put alors choisir son destin. Nicolas de Myre est considéré saint parce qu'il a su voir l'asservissement qui menaçait les trois jeunes filles. Il leur fit don de pièces d'or qui servirent de dot et leur permirent de retrouver la liberté.

    Certaines versions de cette histoire racontent que saint Nicolas aurait jeté les pièces d'or par la cheminée. D'autres rapportent qu'il les aurait laissées sur le pas de la porte.

    Saint Nicolas a la réputation d'accomplir de nombreux autres miracles.

     

    En Lorraine, la légende la plus connue est celle des trois petits enfants.




    Le Père Fouettard :



    Depuis le XIIe siècle, on raconte que Saint Nicolas, déguisé, va de maison en maison dans la nuit du 5 au 6 décembre pour demander aux enfants s'ils ont été obéissants. Les enfants sages reçoivent des cadeaux, des friandises et les méchants reçoivent une trique donnée par le compagnon de Saint Nicolas, le Père Fouettard

    Saint Nicolas est accompagné d'un personnage rude au visage noirci qui porte une baguette. Il est connu dans l'est de la France sous le nom de " Père Fouettard ". Tout de noir vêtu, même son visage est couleur charbon, il porte un grand manteau, de grosses bottes. Il est coiffé d’un capuchon ou d’une cagoule. Il a toujours une baguette sur lui pour fouetter les enfants qui n'ont pas été sage pendant l'année.

    Ce n'est qu'au XVIe siècle qu'on commença à parler du Père Fouettard.

     
    Une des légendes raconte que le Père fouettard est né à Metz en 1552, lors du siège de la ville par les troupes de Charles Quint. Les habitants promenèrent l'effigie de l'Empereur à travers les rues, puis la brûlèrent. Ainsi, le Père Fouettard, serait dit on, Charles Quint. Pour certains, ce serait un Maure amené par les Espagnols, ce qui expliquerait aussi la couleur du visage. Pour d’autres, ce serait le boucher de la légende de Saint Nicolas. Ce dernier l’aurait obligé à le suivre partout pour le punir d’avoir tué des enfants.


    Il porte un nom différent selon les pays qu'il visite. En Alsace le Père Fouettard est appellé Hans Trapp. Aux Pays-Bas et en Belgique on le nomme : Zwarte Piet. En Allemagne il est nommé Ruprecht ou Knechtruprecht, Krampus en Autriche et Housecker au Luxembourg. Dans ces Pays il n'est pas rare de voir les adultes fêter Saint Nicolas au sein des entreprises.



    Les Friandises de Saint Nicolas


    Le pain d'épices :
    Au début du XVIe siècle, dans les offrandes destinées à Saint Nicolas, on trouve le pain d'épices. Les ingrédients de base des pâtisseries de Noël ont peu changé depuis : oeufs, farine miel et épices. Les épices parfument et favorisent la digestion : anis, cannelle, fenouil, clous de girofle, macis, cardamone, badiane. Les incontournables sucre et et beurre, n'apparaissent que plus tard au XIXe siècle.

    La coutume est restée de confectionner du pain d'épices et des petits gâteaux pour la Saint Nicolas. En Alsace la pâtisserie occupe depuis des siècles une place essentielle des festivités du mois de décembre.

    Textes extrait de : http://stnicolasfanclub.free.fr/index.php



  • Pour sortir un peu de ma cuisine et des choses trop sérieuses de la vie,  un peu de distraction avec cette vidéo. Je la dédie plus spécialement à une personne qui aime beaucoup les tortues et qui se reconnaitra sans doute si elle passe par là.







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    Bonne fête à toutes les Barbara, dont mon amie blogueuse ici

    Aujourd'hui 4 décembre, c'est la Sainte Barbe, fête traditionnelle des pompiers, mineurs, artificiers et artilleurs.

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    Sainte-Barbe, née d'un père païen – adorant les idoles – vers 235 à Nicomédie (en Turquie, aujourd'hui Izmit), fut cependant de bonne heure instruite des vérités chrétiennes par ses lectures, et fit de même tout son possible pour éviter le mariage. Dioscore, son père, était un être d'une humeur bizarre et d'un naturel cruel ayant toutes les inclinations d'un barbare. Celui-ci, voyant que sa fille, déjà parvenue à l'adolescence, était d'une beauté très remarquable, et comprenant les dangers auxquels ne tarderaient pas à l'exposer ses grâces jointes à une immense fortune, imagina de l'enfermer dans une forteresse inaccessible. La célèbre tour ressemblait plus à un palais magnifique qu'à une prison. Barbe profita de l'absence de son père pour faire percer une troisième fenêtre en plus des deux dont disposait sa prison dorée, pour symboliser la Trinité : le Père, le Fils et le Saint Esprit. De même elle y traça des signes de croix. Son père, à son retour, lui demanda l’explication de ces signes. Elle lui dit qu’elle avait voulu représenter un Dieu en trois personnes et la mort du fils de Dieu sur la croix. Dioscore entra dans une grande colère en voyant que sa fille embrassait "les rêveries" des chrétiens : elle fut obligée de fuir. Il la poursuivit longtemps et, l’ayant enfin atteinte, il l’accabla de coups, la prit par les cheveux et la ramena à sa maison où il la tint enfermée dans la tour et la traita comme une esclave. Il la mena ensuite au tribunal de Marcien, gouverneur de la Province où, l’ayant accusée d’être chrétienne, il demanda qu’elle fut châtiée selon la rigueur des édits que les empereurs avaient promulgués contre les chrétiens (elle n'avait que 16 ans).

    Marcien s’efforça d’abord de la faire fléchir par de belles paroles mais, la voyant insensible à ses remontrances, il changea cette feinte douceur en cruauté. Après une horrible flagellation, il la fit ramener en prison en attendant d'avoir inventé quelque nouveau supplice pour la punir. La même nuit, le Seigneur lui apparut dans une lumière admirable, l’exhorta à la persévérance, lui promit de l’assister dans tous les combats qu’elle allait soutenir pour la gloire de son nom. Et pour lui donner des marques sensibles de protection, il la guérit parfaitement de toutes ses plaies.


    L
    e lendemain, le gouverneur la fit comparaître une seconde fois devant son tribunal, et, la voyant guérie des blessures dont son corps avait été tout couvert, il attribua ce miracle à ses faux dieux et tâcha de la persuader de leur offrir quelques sacrifices en actions de grâces. Mais la jeune fille lui affirma qu’elle avait été guérie par Jésus-Christ, fils du Dieu vivant. Le juge, irrité par sa hardiesse, commanda au bourreau qui était présent de lui déchirer les flancs avec des peignes de fer, et quand ils seraient entre ouverts, de les lui brûler avec des torches ardentes, et, enfin, de lui décharger sur la tête de grands coups de marteau. Pendant qu’on exécutait cet arrêt, elle avait les yeux élevés au ciel et priait. A ces tourments en succéda un plus douloureux : la sainte eut les mamelles coupées ; mais l’amour qu’elle portait à Dieu et le désir de souffrir pour lui, faisaient que ces douleurs lui étaient agréables. Marcien, se voyant vaincu par la constance de Sainte-Barbe, s’avisa d’un autre genre de supplice, qui était le plus sensible qui put faire souffrir une vierge : il commanda qu’on lui ôta ses habits, et qu’en cet état elle fût chassée à coups de fouet par les rues de la ville. Alors la sainte, levant les yeux au ciel, fit cette prière à Dieu : "Ô mon Seigneur et mon Roi, qui couvrez quand il vous plaît le ciel de nuages et la terre de ténèbres, cachez, je vous en supplie, la nudité de mon corps, afin que les yeux des infidèles ne le voyant point, ils n’aient pas sujet de faire des railleries de votre servante". Sa prière fut aussitôt exaucée et Dieu lui apparut, remplit son cœur de consolation et la couvrit d’un vêtement lumineux qui ôta aux idolâtres la vue de son corps.
    Enfin, Marcien perdant tout espérance de faire ébranler le cœur de notre sainte, qui avait parut invincible au milieu de tant de supplices, la condamna à avoir la tête tranchée. Dioscore, qui s’était trouvé à tous les tourments de sa fille, semblait n’attendre que cette sentence pour se baigner dans son sang virginal et achever d’assouvir sa rage contre elle ; car dès qu’elle fut prononcée, il se présenta pour en être lui-même le bourreau (afin qu’elle ne mourût point dans d’autres mains que les siennes).


    C
    ette cruelle demande lui ayant été accordée, Barbe fut menée hors de la ville, en haut d’une montagne où, étant arrivée, elle se mit à genoux pour remercier Dieu de la grâce qu’il lui faisait de l’honorer du martyre. Elle le pria aussi d’exaucer ceux qui demanderaient quelque chose par son intercession. A l’heure même, on entendit une voix céleste l'assurant que sa requête était exaucée, et l’invitant à venir recevoir la couronne qui lui était préparée au ciel. Son père inhumain ne lui laissa pas plus de temps pour faire sa prière : il lui coupa la tête le 4 décembre, sous l’empire de Maximin Ier (et non de Maximien). C'est alors que, se retournant à la Cour, triomphant et fier de son zèle à servir les idoles de l'état, il fut, par le ciel, frappé d'un coup de foudre qui réduisit son corps en cendres. Plus tard, le corps de Sainte-Barbe fut exhumé solennellement et ses reliques transportées en divers pays. Par cette intervention divine contre son père, elle s'était révélée puissance de feu.

     

    L'histoire de Sainte-Barbe étant basée sur des sources plus ou moins légendaires, son nom a été supprimé du calendrier par l'Eglise en 1969. Il fut remplacé par "Barbara", nuance lexicale bien subtile !


    Sainte Barbe est généralement représentée avec un ou plusieurs des attributs suivants : une tour à trois fenêtres, un éclair, un livre, une couronne ou une palme de martyre et une épée.


    Les catholiques prient donc sainte Barbe pour se protéger de la foudre, mais elle est aussi la patronne des architectes, des géologues, des pompiers, des mineurs (et par extension actuellement, des ingénieurs des Mines), des artilleurs, des sapeurs, des canonniers, des artificiers, des ingénieurs de combat, des métallurgistes et autres corporations liées au feu, dont les pétroliers militaires.

    En particulier, le fort patronage que lui vouaient les mineurs de fond s’est progressivement transmis aux ouvriers et ingénieurs des travaux souterrains (tunnels, cavernes, etc.) avec la disparition progressive de l’industrie minière occidentale. De nos jours, une sainte Barbe trône toujours à l’entrée des tunnels en construction pour protéger les ouvriers-mineurs des accidents de chantier.

    Les empereurs byzantins vénéraient particulièrement ses reliques qu’ils firent transférer au VIe siècle à Constantinople. Une partie fut emmenée en Italie par les Vénitiens, et une autre au XIe par la fille d’Alexis Comnène à Kiev, où elles se trouvent toujours à la cathédrale Saint-Wladimir de Kiev.




    On invoque Ste Barbe comme patronne des mourants (pour obtenir la grâce de ne pas mourir sans le saint viatique), ensuite comme protectrice contre les orages et les dangers du feu. Elle est aussi la patronne des mineurs , des soldats et spécialement des artificiers ! ici

    sources :
    http://www.stebarbe.com/stebarbe.php
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Sainte_Barbe





  • PETITS SABLES AUX AMANDES ET CITRON

    Ingrédients :

    125g de beurre,
    200g de sucre en poudre,
    3 jaunes d'oeufs,
    1 zeste de citron râpé,
    1 jus de citron,
    250g de farine,
    70g d'amandes en poudre,
    1/2 cuil. à café de levure chimique.

    Pour dorer : 1 jaune d'oeuf, 1 cuil. à soupe de lait

    Travailler le beurre ramolli avec le sucre. Ajouter les jaunes d'oeufs, le zeste et le jus de citron. Incorporer la farine, les amandes et la levure. Pétrir le tout rapidement pour obtenir une pâte lisse. Laisser reposer une nuit au frais.

    Abaisser la pâte au rouleau sur une épaisseur de 3 mm.
    Découper des formes diverses à l'emporte-pièce. Poser les gâteaux sur une plaque recouverte de papier cuisson et les dorer avec le jaune d'oeuf battu avec le lait.

    Faire cuire 10 mn à 160°


    Recette issue du livre "petits fours et bredele" édition delta 2000