• Agrégée en développement infantile et relations humaines

    Voici un magnifique PPS reçu par mail. Pour le visualiser il suffit de cliquer sur l'image. Il faut aussi avoir la visionneuse powerpoint dans votre ordinateur. Si vous ne l'avez pas, vous pouvez la télécharger
    ici.
    Si les diapositives apparaissent en présentation, appuyez sur la touche F5 de votre ordinateur, afin de démarrer en lecture diaporama.



    un-joli-message-pour-les-mamans.jpg
    Merci Krys pour ton aide et ta grande gentillesse. Grâce à toi j'ai enfin réussi à insérer un PPS

    Voici le texte du pps pour ceux qui ne peuvent pas le visionner
    .

    Un jour, une femme nommée Anna, alla renouveler son permis de conduire.
    Lorsqu’on lui demanda quelle était sa profession, elle hésita un instant. Elle ne savait comment se qualifier.

    Le fonctionnaire
    insista:
    “Ce que je vous demande est si vous avez un travail, un emploi ?"
    Bien sûr que j’ai un travail !", répondit Anna. “Je suis mère."
    “Désolé, madame ! Mais nous ne considérons pas cela comme une occupation professionnelle. Je vais donc mettre femme au
    foyer”,dit froidement le fonctionnaire
    .

    Une amie d’Anna, Marta, fut informée de l’événement et, pendant quelques temps médita sur le sujet.

    Un jour, elle se retrouva face aux mêmes circonstances.
    La personne qui se trouvait devant elle était une femme
    fonctionnaire
    sûre d’elle, efficiente et avec une large dose d’expérience.
    Le formulaire paraissait à Marta énorme et interminable.
    La première question était la suivante:
    “Quelle est votre occupation ?"
    Marta réfléchit un moment et avec un naturel sans pareil répondit de la manière suivante:

    “Je suis agrégée en développement infantile et relations humaines."

    La fonctionnaire eut un air de stupeur, d’étonnement, et Marta répéta mot à mot sa réponse.
    Après avoir pris note, la jeune fonctionnaire osa lui demander :
    "Puis-je savoir ce que vous faites exactement ?"
    Sans le moindre doute, fermement et avec beaucoup de calme et sérénité, Marta expliqua :
    “Je développe une thèse, un programme à long terme, à l’intérieur et à l'extérieur du foyer".
    Pensant à sa famille, elle continua :
    “Je suis à la tête d’une équipe et j’ai déjà à ma charge quatre projets bien distincts. Je travaille à plein temps, sans limite d’horaire et en exclusivité. Le degré d’exigence est de 14 heures par jour, voire même 24 heures sur 24."
    Au fur et à mesure qu’elle décrivait ses responsabilités, Marta remarqua dans la voix de la fonctionnaire un ton de plus en plus respectueux, qui, de son côté, continuait à remplir le formulaire

    Lorsqu’elle rentra chez elle, Marta fut reçue par son équipe : trois petites filles de 13, 7 et 3 ans.
    En montant à l’étage, elle entendit le plus jeune de ses projets, un joli bébé de six mois, s’adonnant à un nouvel assemblage de sonorités vocales.

    Heureuse, Marta prit son bébé dans les bras et pensa à toute la beauté et la noblesse de la maternité, à ses multiples responsabilités et aux heures interminables de pleine et entière dédication...

    "Maman, où sont mes chaussures ?
    Maman, tu m’aides à faire les devoirs ?
    Maman, le bébé n’arrête pas de pleurer.
    Maman, tu viens me chercher à l’école ?
    Maman, tu m’emmènes à mon cours de ballet ?
    Maman, tu m’achètes...?
    Maman...?"

    Assise sur le rebord du lit, Marta pensa :
    “Si elle était agrégée en développement infantile et en relations humaines, comment qualifier les grands-mères ?"
    Et bien elle trouva.

    Les grands-mères seraient des agrégées seniors en développement infantile et relations humaines.

    Les arrière-grands-mères, les agrégées exécutives seniors

    Les tantes, les agrégées assistantes.

    Et toutes les femmes, mères, épouses, amies et confidentes :
    des agrégées spécialisées dans l’art de rendre la vie meilleure.


    Dans un monde où les titres et les diplômes ont tant d’importance, où l’on exige de plus en plus une spécialisation dans tel ou tel domaine professionnel, deviens une spécialiste dans l’art d’aimer.


  • arc-en-ciel0.jpg
    Un jour, toutes les couleurs du monde se mirent à se disputer entre elles, chacune prétendant être la meilleure, la plus importante, la plus belle, la plus utile, la favorite.



    Le vert affirma :

    Je suis le plus essentiel, c’est indéniable. Je représente la vie et de l'espoir. J'ai été choisi pour l'herbe, les arbres et les feuilles. Sans moi, les animaux mourraient. Regardez la campagne et vous verrez que je suis majoritaire.



    Le bleu prit la parole :

    Tu ne penses qu’à la terre mais tu oublies le ciel et l’océan. C’est l’eau qui est la base de la vie alors que le ciel nous donne l’espace, la paix et la sérénité. Sans moi, vous ne seriez rien.



    Le jaune rit dans sa barbe :

    Vous êtes bien trop sérieux. Moi j’apporte le rire, la gaieté et la chaleur dans le monde. À preuve, le soleil est jaune, tout comme la lune et les étoiles. Chaque fois que vous regardez un tournesol, il vous donne le goût du bonheur. Sans moi, il n’y aurait aucun plaisir sur cette terre.



    L’orange éleva sa voix  dans le tumulte :

    Je suis la couleur de la santé et de la force. On me voit peut-être moins souvent que vous mais je suis utile aux besoins de la vie humaine. Je transporte les plus importantes vitamines. Pensez aux carottes, aux citrouilles, aux oranges aux mangues et aux papayes. Je ne suis pas là tout le temps mais quand je colore le ciel au lever ou au coucher du soleil, ma beauté est telle que personne ne remarque plus aucun de vous.



    Le rouge qui s’était retenu jusque là, prit la parole haut et fort :

    C’est moi le chef de toutes les couleurs car je suis le sang, le sang de la vie. Je suis la couleur du danger et de la bravoure. Je suis toujours prêt à me battre pour une cause. Sans moi, la terre serait aussi vide que la lune. Je suis la couleur de la passion et de l’amour, de la rose rouge, du poinsettia et du coquelicot.



    Le pourpre se leva et parla dignement :

    Je suis la couleur de la royauté et du pouvoir. Les rois, les chefs et les évêques m’ont toujours choisie parce que je suis le signe de l’autorité et de la sagesse. Les gens ne m’interrogent pas, ils écoutent et obéissent.



    Finalement, l’indigo prit la parole, beaucoup plus calmement que les autres mais avec autant de détermination :

    Pensez à moi, je suis la couleur du silence. Vous ne m’avez peut-être pas remarquée mais sans moi vous seriez insignifiantes. Je représente la pensée et la réflexion, l’ombre du crépuscule et les profondeurs de l’eau. Vous avez besoin de moi pour l’équilibre, le contraste et la paix intérieure.



    Et ainsi les couleurs continuèrent à se vanter, chacune convaincue de sa propre supériorité. Leur dispute devint de plus en plus sérieuse. Mais soudain, un éclair apparut dans le ciel et le tonnerre gronda. La pluie commença à tomber fortement. Inquiètes, les couleurs se rapprochèrent les unes des autres pour se rassurer.


    Au milieu de la clameur, la pluie prit la parole :

    Idiotes ! Vous n’arrêtez pas de vous chamailler, chacune essaie de dominer les autres. Ne savez-vous pas que vous existez toutes pour une raison spéciale, unique et différente ? Joignez vos mains et venez à moi.


    Les couleurs obéirent et unirent leurs mains.


    La pluie poursuivit :

    Dorénavant, quand il pleuvra, chacune de vous traversera le ciel pour former un grand arc de couleurs et démontrer que vous pouvez toutes vivre ensemble en harmonie. L’arc-en-ciel est un signe d’espoir pour demain. Et, chaque fois que la pluie lavera le monde, un arc-en-ciel apparaîtra dans le ciel, pour nous rappeler de nous apprécier les uns les autres.

    Auteur inconnu                                                                                               


    arc en ciel
     


  • Quel beau geste d'amour et d'humanité dans l'histoire qui suit !

    fleurs-oiseau.jpg
    La ballade en Taxi

    Voilà vingt ans, je conduisais un taxi pour gagner ma vie.

    Lorsque je suis arrivé à 2h30 du matin, l'immeuble était sombre, à l'exception d'une petite lumière dans une fenêtre du rez-de chaussée.

    Dans ces circonstances, plusieurs chauffeurs auraient seulement klaxonné une ou deux fois, attendu une minute, et seraient repartis.

    Mais, j'avais vu trop vu de gens démunis qui dépendaient des taxis comme leur seul moyen de transport.

    À moins qu'une situation ne sente vraiment le danger, je suis toujours allé cogner à la porte.

    J'ai pensé que cette passagère pouvait avoir besoin de mon aide.

    Alors, j'ai marché jusqu'à la porte et j'ai frappé.

    «Juste une minute»
    ,
    a répondu une voix fragile d'un certain âge.

    Je pouvais entendre quelque chose qui était traînée lentement sur le plancher.

    Après une longue pause, la porte s'est ouverte.

    Une petite femme dans les 80 ans se tenait devant moi.

    Elle portait une robe imprimée et un chapeau sans bord, avec un voile épinglé dessus, comme quelqu'un sorti d'un film de 1940.

    À ses côtés, il y avait une petite valise de nylon.

    L'appartement semblait comme si personne n'y avait vécu depuis des années.

    Tous les meubles étaient recouverts de draps.

    Il n'y avait pas d'horloges sur les murs, pas d'objets de décoration, ni d'ustensiles sur les comptoirs.

    Dans le coin, il y avait une boîte de carton remplie de photos et de verres.

    «Voudriez-vous porter mes bagages à l'auto ?», demanda-t-elle.

    J'ai apporté la valise jusqu'au taxi, puis je suis retourné vers la femme.

    Elle a pris mon bras et nous avons marché lentement vers le trottoir.

    Elle continuait de me remercier pour ma gentillesse.

    «Ce n'est rien», lui dis-je.

    «J'essaie simplement de traiter mes passagers de la façon que je voudrais que ma mère soit traitée.»

    «Oh ! Vous êtes donc le genre de bon garçon», a-t-elle dit.

    Quand nous sommes montés dans le taxi, elle m'a donné une adresse, puis a demandé :

    «Pourriez-vous me conduire en ville ?»

    J'ai répondu vitement :
    «Oh ! ça ne me dérange pas !»

    Elle dit alors :
    «Je ne suis pas pressée, je suis en route pour un hospice.»

    J'ai regardé dans le rétroviseur pour voir que ses yeux scintillaient.

    Elle me dit :
    «Il ne me reste pas de famille et le docteur m'a dit que je n'en avais pas pour longtemps».

    J'ai tranquillement atteint le compteur et je l'ai fermé.

    «Quelle route voudriez-vous que je prenne ? », ai-je demandé.

    Pendant les deux heures suivantes, nous sommes allés dans la ville.

    Elle m'a montré l'édifice où elle avait travaillé auparavant comme opératrice d'élévateur.

    Puis, nous sommes allés dans le quartier où elle et son mari avaient vécu quand ils étaient nouvellement mariés.

    Elle m'a fait arrêter en avant d'un entrepôt de meubles qui avait été une salle où elle avait dansé quand elle était fille.

    Quelques fois, elle me demandait de ralentir en avant d'un immeuble particulier, ou d'un coin de rue particulier, puis elle fixant la noirceur, en ne disant rien.

    Comme la première lueur du soleil se repliait à l'horizon, elle a soudainement dit :

    «Je suis fatiguée. Allons-y maintenant».

    Nous sommes allés en silence jusqu'à l'adresse qu'elle m'avait donnée.

    C'était un édifice bas, comme une petit foyer de convalescence, avec un stationnement qui passait sous un portique.

    Deux infirmiers sont sortis jusqu'au taxi, aussitôt que nous nous sommes arrêtés.

    Ils étaient soucieux et prévoyants, surveillant chacun de ses mouvements.

    Ils devaient l'attendre.

    J'ai ouvert le coffre arrière de la voiture et j'ai amené la petite valise jusqu'à la porte de l'établissement.

    La dame a été assise dans une chaise roulante.

    «Combien je vous dois ?», a-t-elle demandé, en cherchant dans sa bourse.

    «Rien», lui ai-je répondu !

    «Vous devez gagner votre vie» ! J'ai répondu :
    « Il y a d'autres passagers ».

    Presque sans penser, je me suis penché et je l'ai serré dans mes bras.

    En se tenant étroitement sur moi, elle me dit :

    «Vous avez donné à une vieille femme un petit moment de joie. Merci !»

    Je lui ai serré la main, puis j'ai marché dans la faible lumière du matin.

    Derrière moi, une porte s'est refermée.

    C'était le son de la fermeture d'une vie.

    Je n'ai pas pris d'autres passagers sur ce quart de travail.

    J'ai conduit sans but, perdu dans mes pensées.

    Pour le reste de la journée, je pouvais difficilement parler.

    Et, si cette femme avait pris un chauffeur fâché, ou quelqu'un qui était impatient de finir son quart de travail ?

    Et, si j'avais refusé de prendre cette course, ou que j'avais klaxonné une seule fois, puis reparti ?

    D'une révision rapide, je ne pense pas que j'ai fait quelque chose de plus important dans ma vie.

    Nous sommes conditionnés à penser que nos vies circulent autour des grands moments.

    Mais, les grands moments souvent nous saisissent sans que nous soyons au courant, magnifiquement emballés de ce que les autres peuvent penser.


    separateur5.gif


    Les gens peuvent ne pas se rappeler exactement ce que vous avez fait, ou ce que vous avez dit, mais ils se rappelleront toujours comment vous les avez fait se sentir.


    Texte trouvé sur le net




  • Noel (12)

    En cette veille de Noël, j'ai voulu donner un peu d'espoir à ceux qui seront seuls, à ceux qui souffrent, qui n'ont rien et qui ne voient aucune issue dans leur triste vie de solitude. 

    Je m'adresse tout particulièrement à quelques ami(e)s virtuels à qui la vie ne fait pas de cadeaux. Si le hasard fait qu'ils passent par là, ils se reconnaitront. Je m'adresse également à tous ceux qui me sont inconnus et qui ont besoin de retrouver un peu d'espoir. Ne baissez pas les bras, croyez en la force de l'amour.

    Je vous offre cette bougie de l'espoir, afin que vous puissiez retrouver la paix, la foi et l'amour qui ont disparu de votre coeur. Que la confiance et la force d'avancer vous reviennent.
    Je n'ai pas réussi à insérer le diaporama powerpoint, je l'ai remplacé par le texte original trouvé sur le net.


    Diapositive1



    4 bougies brûlaient lentement ...

    L´ambiance était tellement silencieuse que l´on pouvait entendre leur conversation

    LA 1ère dit : "JE SUIS LA PAIX ! Cependant personne n´arrive à me maintenir allumée ....
    Je crois que je vais m´éteindre" ...
    Sa flamme diminua rapidement et elle s´éteignit complètement.

    La seconde dit : "JE SUIS LA FOI ! mais il me semble être devenue bien inutile ...
    Cela n´a pas de sens que je reste allumée plus longtemps" ...
    Quand elle eut fini de parler, une brise souffla et elle s´éteignit complétement.

    Bien triste, la 3ème bougie se manifesta à son tour : "JE SUIS L AMOUR ! Mais je manque de forces pour rester allumée ... l´on me laisse de côté et l´on ne comprend plus mon importance ...
    l´on oublie même d´aimer ses proches" ...
    Sans plus attendre, elle s´éteignit complètement.

    SOUDAIN .... Un enfant entre et voit les 3 bougies éteintes :
    "Pourquoi êtes-vous éteintes ? Vous devriez être allumées jusqu´à la fin" !!!
    Attristé par ce tableau, l´enfant commença à pleurer ...

    C´est alors que la 4ème bougie se manifesta :
    "Ne pleure pas ... car tant que j´ai ma flamme nous pourrons rallumer les autres bougies ...
    Je suis l´ESPÉRANCE" !
    Avec des yeux brillants, l´enfant prit la bougie de l´espérance et ralluma les 3autres ...

    Puisse la flamme de l´ "ESPERANCE" ne jamais s´éteindre à l´intérieur de vous
    tout au long de l´année à venir !!!

    Et puissions-nous, chacun d´entre nous, être l´outil dont l´enfant a besoin pour maintenir allumées
    les flammes de LA PAIX, L´AMOUR, LA FOI et de L´ESPERANCE !!!!

    Diapositive12

    Je remercie Maryvonne grâce à qui j'ai pu me rappeler de ce beau diaporama que beaucoup connaissent certainement déjà. Vous pouvez le visualiser chez elle en cliquant sur l'image ci-dessus.


    séparateur (15)






  • Un beau diamant, qui avait autrefois brillé au doigt d'une princesse, gisait dans un pré, à côté de pissenlits et de pâquerettes. Juste au-dessus de lui, brillait une goutte de rosée qui s'accrochait timidement à un brin d'herbe. Tout en haut, le brillant soleil du matin dardait ses rayons sur tous les deux, et les faisait étinceler.

    La modeste goutte de rosée regardait le diamant, mais sans oser s'adresser à une personne d'aussi noble origine. Un gros scarabée, en promenade à travers les champs aperçut le diamant et reconnut en lui quelque haut personnage.

    - Seigneur, dit-il en faisant une grande révérence, permettez à votre humble serviteur de vous offrir ses hommages.

    - Merci, répondit le diamant avec hauteur.


    E
    n relevant la tête, le scarabée aperçut la goutte de rosée.

    - Une de vos parentes, je présume, monseigneur ? demanda-t-il avec affabilité en dirigeant une de ses antennes vers la goutte de rosée.


    L
    e diamant partit d'un éclat de rire méprisant.

    - Quelle absurdité ! déclara-t-il. Mais qu'attendre d'un grossier scarabée ? Passez votre chemin, monsieur. Me mettre, Moi, sur le même rang, dans la même famille qu'un être vulgaire, sans valeur ! et le diamant s'esclaffait.

    - Mais, monseigneur, il me semblait. Sa beauté n'est-elle pas égale à la vôtre ? balbutia timidement le scarabée déconfit.

    - Beauté, vraiment ? Imitation, vous voulez dire. En vérité, l'imitation est la plus sincère des flatteries, il y a quelque satisfaction à se le rappeler. Mais cette beauté factice même est ridicule si elle n'est pas accompagnée de la durée. Bateau sans rames, voiture sans chevaux, puits sans eau, voilà ce que c'est que la beauté sans la fortune. Aucune valeur réelle là où il n'y a ni rang ni richesse. Combinez beauté, rang et richesse, et le monde sera à vos pieds. A présent, vous savez pourquoi on m'adore.


    E
    t le diamant lança de tels feux que le scarabée dut en détourner les yeux, pendant que la pauvre goutte de rosée se sentait à peine la force de vivre,
    tant elle était humiliée.


    J
    uste alors, une alouette descendit comme une flèche, et vint donner du bec contre le diamant.

    - Ah ! fit-elle désappointée, ce que je prenais pour une goutte d'eau n'est qu'un misérable diamant. Mon gosier est desséché, je vais mourir de soif.

    - En vérité ! Le monde ne s'en consolera jamais, ricana le diamant.

    Mais la goutte de rosée venait de prendre une soudaine et noble résolution.

    - Puis-je vous être utile, moi ? demanda-t-elle.

    L'alouette releva la tête.

    - Oh ! ma précieuse amie, vous me sauverez la vie.

    - Venez, alors. Et la goutte de rosée glissa du brin d'herbe dans le gosier altéré de l'alouette.


    - Oh ! oh ! murmura le scarabée en reprenant sa promenade. Voilà une leçon que je n'oublierai pas. Le simple mérite vaut plus que le rang et la richesse sans modestie et sans dévouement ; il ne peut y avoir aucune réelle beauté sans cela.


    Conte allemand





    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique