• LA TOUSSAINT


    Fête catholique en l’honneur de tous les saints. Le lendemain, c’est la fête des morts. Selon la tradition, on dépose des chrysanthèmes sur les tombes familiales dans les cimetières.


    1. Quelle est l’origine et l’histoire de la fête de la Toussaint ?

    La fête de la Toussaint ne tire pas son origine des textes bibliques, comme le font la plus part des grandes fêtes liturgiques.
    La fête de tous les martyrs était célébrée en Orient à partir du 4eme siècle. C’était le dimanche qui suit la Pentecôte à l’église d’Édesse, le 13 mai à Antioche. Actuellement les églises de rite byzantin célèbrent la Toussaint le dimanche après la Pentecôte
    La fête du 13 mai s’est diffusée à Rome au 7eme siècle. Ce fut, en 610, à l’occasion de la transformation du temple païen du Panthéon dédié à tous les dieux en une église dédiée à tous les martyrs, sous le nom de Sainte Marie des martyrs.
    Au 8eme siècle. les moines irlandais qui évangélisaient la Gaule se trouvèrent confrontés au paganisme celtique et à la fête païenne du Samhain qui était fêtée au mois de novembre et qui marquait le début de la moitié sombre de l’année. Le 1er novembre était à la fois le nouvel an celtique et la fête des morts ou plus exactement de la communication entre les vivants et les morts. Pour combattre cette fête païenne, ils demandèrent à Charlemagne d’instituer une fête de tous les saints le 1er novembre substituant ainsi les saints aux âmes des morts. En 835 sur l’ordre de Louis le Pieux, la fête de la Toussaint, qui existait déjà à Rome, fut instituée en France à l’occasion d’un voyage du pape Grégoire IV.


    2. Quelle est la signification de la fête de la Toussaint ?

    La fête de la Toussaint témoigne de l’espérance chrétienne devant la mort. Elle atteste qu’à la fin de notre existence terrestre la vie n’est pas détruite, elle est transformée. C’est la fête de la vie éternelle, la fête du ciel. Chaque personne est appelée à ressusciter un jour avec le Christ et à être associée à sa résurrection et à son bonheur éternel. La Toussaint est la fête joyeuse de la victoire du Christ dans la vie de beaucoup d’hommes. La Toussaint est une porte d’entrée dans le mystère du Christ mort et ressuscité. "
    La Toussaint est en même temps la fête de tous ceux qui, dans la maison du père, sont admis à partager le bonheur de de Dieu. Ils nous attendent et nous tendent la main : grands saints et saints anonymes qui ont entendu le message des béatitudes et y ont répondu. C’est la fête de tous les saints connus et inconnus, la fête de la grande foule des saints qui n’ont pas été canonisés. C’est la fête du peuple des béatitudes.



    3. Que nous apporte la participation à la fête de la Toussaint ?

    Cette fête rassemble bon nombre de pratiquants occasionnels qui viennent prier pour leurs morts. Sans doute ce n’est pas l’objectif de la fête de la Toussaint, mais leur participation peut être l’occasion de reprendre conscience du sens de la vie humaine et de son achèvement dans la vie totale avec Dieu au delà de la vie terrestre. L’évocation des saints du ciel apporte une lumière pour la vie actuelle.



    4. Dans quel pays la Toussaint est elle un jour férié ?

    La Toussaint est un jour férié en France, en Belgique, au Luxembourg, en Allemagne, en Suède, en Finlande, en Italie et en Espagne. Elle n’est pas jour férié en Angleterre, en Irlande, aux Pays bas, au Danemark, en Suisse, au Portugal, en Grèce, aux USA et au Canada.


    5. Toussaint et la fête des morts :

    On confond très souvent la fête de tous les saints, le 1er novembre et la fête des morts, le 2.
    Des coutumes déjà vieilles montrent que la tendance à faire de la Toussaint une fête des morts était plus ancienne que le Concordat qui ne garda pas le 2 novembre comme jour férié.
    C’est la visite aux tombes qui est le rite prédominant, observé massivement quelle que soit la confession, et même en l’absence de confession.
    La décision de fixer le 2 novembre comme jour des morts remonterait à Cluny et aurait été établi par l’abbé Odilon entre 998 et 1048.
    Ce n’est pas une fête liturgique au même titre que la Toussaint. Elle demeure plutôt une coutume, une tradition qui trouve son origine dans la spiritualité monastique médiévale et ses rites dans le désir de fleurir ses tombes au moins une fois l’an.

    Images du net





  • Le 31 octobre, c’est " Halloween ", veille de la Toussaint.

    Ce jour-là, tous les enfants se déguisent (les adultes aussi, quelquefois). Le thème est l’épouvante : costumes de fantômes, lutins, chauve-souris, dracula, frankenstein, sorciers (ères)...

    Le soir, les enfants vont de porte à porte, et par la formule " Trick or Treat " (un mauvais tour ou une douceur !) obtiennent bonbons et chocolats.

    C’est aussi la tradition d’acheter une " pumpkin " ou citrouille et de la sculpter en forme de tête effrayante.

    " Halloween " est remise à la mode après de nombreux siècles d'oubli. C'est une fête très populaire aux Etats-Unis, mais elle est originaire d'Europe. Avant de nous revenir de son voyage américain avec une bonne teinte commerciale, Halloween n'avait pas cessé d'être fêté en France dans des régions comme en Alsace ou en Lorraine. 

     


    Pourquoi Halloween ?

    Comme la plupart de nos célébrations, Halloween est une fête dont les origines sont lointaines.

    Remontant avant le début de notre ère à la fête celtique de Samain, elle s’est enrichie au cours des siècles de croyances provenant de la Rome antique, de l’Europe du Nord et d’Irlande.

    Au XIXe, sous l’influence des Irlandais, la fête a été importée aux Etats-Unis où celle-ci est devenue très populaire.

    Aujourd’hui, chargée de traditions, elle revient en Europe.

    Le point commun à toutes ces croyances est à la fois une célébration de la fin de la période des récoltes ainsi que l’annonce de l’hiver.

    Le bétail est rentré et les greniers sont pleins mais les pays de l’hémisphère nord connaissent une obscurité grandissante et les arbres se dépouillent.

    Les Celtes croyaient que les mauvais esprits profitaient des nuits, plus longues à la morte saison, pour venir tourmenter les vivants

    Avec ce changement, les craintes ancestrales de la nuit se réveillent.

    On dit que le monde de la nuit n’appartient plus aux vivants mais à des êtres surnaturels tels que fantômes, diables, sorcières… d’où les déguisements des enfants et des jeunes gens le soir d’Halloween.  




    La nuit de Samain

    Les Gaulois étaient le plus riche et le plus nombreux des peuples Celtes. Sa prééminence était telle que les Grecs et les Romains appelaient les Celtes : Gaulois.
    L'année gauloise se terminait à la fin de l'été, ce jour correspond aujourd'hui au 31 octobre.
    Ce jour là, la légende veut que les fantômes des morts se mêlent aux vivants. Une des croyances associées à cette fête, est de laisser de la nourriture aux portes des villages et de l'offrir aux fantômes afin d'apaiser leurs esprits.
    Les troupeaux étaient ramenés des prairies aux étables, et le soleil était remercié de la moisson qui représentait une aide pour la bataille à venir contre les ténèbres et le froid.
    Ce dernier jour de l'année, on supposait que les esprits pouvaient faire une brève visite à leurs parents, alors que le Dieu de la mort tentait de rassembler les âmes de ceux qui étaient morts durant l'année afin de leur révéler leur sort." ...

    Au fil des ans, cette tradition se transforma en une fête pour les enfants. Ceux-ci déguisés en fantômes vont de porte en porte demander des bonbons... 

      
     


    Les couleurs d’Halloween

    Le noir de la nuit et de la mort et
    l’orange des premières lueurs de l’aube et de la citrouille.
    Celle-ci rappelle la lanterne de la légende de Jack O’Lantern, trop avare pour aller au paradis et condamné à errer sur terre avec sa lanterne car même le diable ne voulait pas de lui.



     

    Petite recette pour fêter Halloween : Muffins araignées



    Ingrédients
    • Pour les muffins : 115 g de farine 
    • 50 g de sucre
    • 1 cuillère à soupe  de levure chimique
    • 1 cuillère à soupe de cacao
    • 1 oeuf
    • 125 g de yaourt
    • 1 cuillère à soupe d'huile
    • 1 pincée de sel
    • Pour la décoration : 6 cuillères à soupe de confiture de lait (ou confiture d'abricots)
    • 6 cuillères à soupe de vermicelles en chocolat
    • 10 rouleaux de réglisse
    • 12 dragibus oranges
    Préparation
     

    Les muffins :

    Tamisez ensemble la farine, le sucre, la levure et le cacao.
    Dans un saladier, battez l'oeuf avec le yaourt.
    Ajoutez l'huile et la pincée de sel.
    Mélangez les deux préparations sans trop travailler la pâte.
    Versez-la dans 6 moules à muffins beurrés ou huilés et enfournez-les 25 min dans le four préchauffé à 180°C.
    Vérifiez la cuisson en enfonçant la lame d'un couteau : elle doit ressortir sèche.
    Laissez-les refroidir sur une grille.

    L'araignée :
    Badigeonnez chaque muffins d'une cuillère à soupe de confiture.
    Répartissez les vermicelles en chocolat pour faire les poils de l'araignée.
    Enfoncez 8 bouts de réglisse pour faire les pâtes. Vous pouvez trouer légèrement le muffins avec un cure-dent.
    Collez les deux dragibus pour faire les yeux.
    Remarque : vous pouvez déguiser ainsi n'importe quel muffin sucré.

     


    Images trouvées sur le net
    Texte et recette : http://www.joyeuse-fete.com/halloween.html






  • Le sens de la fête de l'assomption



    Parmi les fêtes mariales apparaît, dès le Ve siècle, l’Annonciation au 25 mars. La fête de la Dormition ou de l’Assomption de la Vierge remonte au VIe siècle, témoin irrécusable de la croyance de l’Église sur ce point. Enfin, la Nativité de la Vierge, au 8 septembre, universellement célébrée en Orient dès le VIIe siècle, ne le fut que depuis le XIe en Occident.

    La fête de l’Assomption célèbre tout à la fois la mort, la résurrection glorieuse, l’entrée au ciel et le couronnement de la bienheureuse Vierge Marie. On dit assomption (d’un mot latin qui signifie enlever) et non ascension (monter) pour marquer que Marie fut enlevée au ciel, en corps et en âme, en vertu d’un privilège particulier. Cette fête fut célébrée à partir du Concile d’Éphèse (431) qui avait proclamé Marie Mère de Dieu. Fixée au 15 août, au commencement du VIe siècle, elle s’enrichit d’une vigile dès le début du VIIIe siècle. Elle a donc toujours été un jour de fête dans l’Église, surtout en France, à partir du voeu de Louis XIII, puis dans l’Église universelle, à partir de 1950, année de la proclamation du dogme de l’Assomption par le Pape Pie XII. Comme pour toutes les fêtes chrétiennes, il faut en chercher l'origine dans la vie du Christ. Si Marie est aujourd'hui honorée d'une façon toute particulière, c'est parce qu'elle a accepté d'être la Mère du Sauveur. L'humble fille de Nazareth à qui l'ange Gabriel a annoncé qu'elle serait la mère du Christ a répondu "Oui". Marie a accueilli dans sa chair, celui qui est l'origine de toute vie. Les Évangiles sont d'une discrétion étonnante sur Marie. Il faut beaucoup d'attention pour apercevoir sa figure, car le cœur du message des Évangiles, c'est la Révélation d'un Dieu Père par son Fils Jésus. Si les Évangiles ne s'attardent pas sur Marie, celle-ci n'en est pas moins présente auprès de son Fils, comme à Cana ou bien encore au pied de la Croix. Marie est " la servante du Seigneur " comme le dit le Magnificat. Marie accompagne la vie de Jésus car elle est à sa manière une disciple. Une femme qui a su écouter la Parole de Vie et se mettre à son service.

    Marie est désignée comme la première des croyantes parce qu'elle a cru en la venue du Christ. La fête de l'Assomption est issue de cette " logique " de foi. Si Marie est la première de ceux qui ont placé leur foi en Jésus, il est naturel qu'en elle soit manifestée avant tout autre ce en quoi elle a vraiment cru. Or, la Résurrection de la chair fait partie de sa foi. L'Assomption est la célébration de l'accueil en Marie de la vie éternelle jusque dans sa chair.

    Marie est une femme d'Israël. Elle a vécu sa condition humaine pleinement mais sans le péché. La solidarité avec l'humanité est cependant totale. Sa vie de jeune fille, sa vie de mère, a été marquée par les joies, les souffrances, les peines et aussi par la mort. Marie n'a pas échappé à la mort. Comme son Fils elle a assumé l'ensemble de la condition humaine. Mais, sa vie a été remplie par la présence de l'Esprit de Dieu. Marie après sa mort- nos frères chrétiens d'Orient appellent cette fête du nom de Dormition- a été enlevée à la vie terrestre pour entrer d'emblée dans la vie en Dieu. Voilà le mystère de la fête de l'Assomption. C'est un résumé du parcours du croyant. Si je place ma foi en Jésus ressuscité, je suis destiné corps et âme à vivre dans le sein de Dieu. Et Marie fut la première à vivre cela.

    Souvent, une confusion dans les mots : Ascension, Assomption. En fait, ils sont très proches. L'Ascension, où montée au Ciel de Jésus-Christ est commémorée 40 jours après Pâque, après la Résurrection.

    http://www.assomption.org/Presentations/FeteAssomption.htm



  • A tous les papas, je souhaite une bonne fête des pères, avec une pensée spéciale pour mon papa qui n'est plus là, et pour tous les papas qui n'auront pas le bonheur d'avoir leurs enfants à leur côté ce jour-là.



    Les mains de mon père !

     

    Tu me tenais les mains quand j'étais effrayé,

    Quand j'étais malade, fatigué,

    Hissé sur ton dos, j'ai vu le monde.

    Je l'ai regardé, ancré sur cette prise ferme.

    J'ai vu tes mains à l'œuvre.

    Je me suis émerveillé de leur habileté.

    Tu m'as laissé m'aventurer.

    Tu m'as aussi laissé partir.

    Mais tu m'as épaulé quand j'avais besoin

    de réconfort et d'assurance.

    Même si ces mains ont changé avec les années,

    elle sont toujours les mains de mon père

    qui m'étreignent avec amour.

      

    Bonne fête des pères !

    chezmaya.com




  • A ma Maman qui, hélas nous a quitté depuis 3 ans, à toutes les mamans du monde, je souhaite une bonne fête des Mamans. Pour elles j'ai écrit ces quelques lignes :


    Une maman répond toujours présente à son enfant,
    Elle sèche ses larmes et écoute ses tourments
    Elle le protège et le guide sur le chemin de la vie
    Souvent, sans jamais le lui montrer, elle souffre avec lui,
    Avec discrétion et en silence, elle veille sur lui
    Prête à l'écouter si, de se confier à elle, il a envie,
    Son coeur est toujours plein d'amour, de tendresse, de douceur,
    Elle s'inquiètera et veillera sur lui, jusqu'à son dernier battement de coeur.

    Thérèse






    UN ENFANT SUR LE POINT DE VENIR AU MONDE


    Au Ciel, un enfant qui est sur le point de venir au monde, demande à Dieu :
    « On m'a dit que vous m'envoyez sur la Terre demain, mais comment est-ce que je vais vivre là, étant si petit et sans défense? »

    Dieu répond : « Parmi tous les anges, j'en ai choisi un pour toi. Ton ange t'attendra et prendra bien soin de toi. »

    L'enfant dit : « Mais dites-moi, ici au Ciel, je n'ai rien à faire que de chanter et de rire pour être heureux. »

    Dieu dit : « Ton ange chantera pour toi et sourira aussi pour toi tous les jours. Tu sentiras aussi l'amour de ton ange et tu seras très heureux. »

    L'enfant demande : « Comment serai-je capable de comprendre quand les gens me parleront, si je ne connais pas leurs langages? »

    Dieu dit : « Ton ange te dira les plus beaux et les plus tendres mots que tu n'entendras jamais et, avec patience et attention, ton ange te montrera à parler. »

    L'enfant : « Et qu'est-ce je ferai quand je voudrai vous parler? »

    Dieu : « Ton ange placera tes mains ensemble et il te montrera comment prier. »

    L'enfant : « J'ai entendu dire que sur la Terre, il y a des gens méchants. Qui me protègera? »

    Dieu : « Ton ange te défendra même au risque de sa propre vie. »

    L'enfant : « Mais je vais être triste de ne plus vous voir. »

    Dieu : « Ton ange te parlera de moi et il te montrera la façon de revenir. Et je serai toujours là, à tes côtés. »

    À ce moment-là, c'était très calme au ciel, mais des voix venant de la Terre pouvaient être entendues.

    L'enfant demanda : « Dieu, si je dois partir maintenant, s.v.p. dites-moi le nom de mon ange. »

    Dieu répondit : « Son nom n'est pas important, tu l'appelleras tout simplement MAMAN. »

    auteur inconnu





    Suivre le flux RSS des articles de cette rubrique