• Lundi 5 et 12 avril a été diffusé sur la chaîne Gulli, le très beau film "Dalida", relatant la vie de la chanteuse. Film très émouvant en deux épisodes, dans lequel on ressentait toute la souffrance morale de Dalida.

     

    Sabrina Ferilli dans le rôle de Dalida

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    Avec dans les rôles de :

    Dalida : Sabrina Ferilli

    Richard Chanfray : Christophe Lambert

    Lucien Morisse : Charles Berling

    Bruno dit Orlando : Arnaud Giovaninetti

    Solange : Carole Richert

    Rosy : Fanny Gilles

    Jean Sobieski : Vincent Lecoeur

    Eddy Barclay : Fabrice Deville

     

    Résumé du film : 

    Fille d’un violoniste italien exilé en Egypte, Yolanda Gigliotti devient Miss Egypte 54 et entame avec succès une carrière au cinéma. Mais c’est de Paris dont elle rêve...

     

    Arrivée depuis peu dans la capitale, elle décroche une audition à l’Olympia, où elle rencontre Lucien Morisse. Directeur d’Europe n°1, il passe Bambino en boucle sur sa station. Le succès est immédiat et l’amour entre Dalida et son Pygmalion aussi.

     

    Un amour difficile : Lucien est marié, Dalida rêve d’un foyer et d’enfants ; il pense surtout à sa carrière, elle est prise dans la folie des tournées. Quand ils se marient en 1961, leur amour bat de l’aile.

     

    Dalida se jette dans les bras d’un jeune peintre, Jean Sobieski. La presse se déchaîne et fou de jalousie, Lucien Morisse menace de détruire ce qu’il a créé. Dalida relève le défi et, devant un Olympia hostile, conquiert, en décembre 1961, son statut de vedette.

     

    Elle se consacre désormais à sa carrière, conseillée par son frère Orlando. En 1967, coup de foudre pour Luigi Tenco, jeune chanteur italien contestataire. Dalida le défend au festival de la chanson de San Remo. Il ne supporte pas son échec au concours et se suicide le soir même. C’est un coup terrible pour Dalida qui, désespérée, tente de se suicider et en réchappe de peu.

     

    Au printemps 1969, grâce à Arnaud Desjardins, Dalida se passionne pour la philosophie et l’Orient. Le doute l’assaille, doit-elle continuer à chanter ?

     

    Elle change de répertoire et interprète Avec le temps de Léo Ferré et Je suis malade de Serge Lama. Mais le suicide de Lucien Morisse en septembre 70 la replonge dans le malheur.

     

    Il lui reste la chanson et son public.

     

    1972, elle rencontre le Comte de Saint-Germain. Derrière le masque de cet alchimiste mondain elle découvre un homme fragile, Richard Chanfray, dont elle tombe amoureuse.

     

    Poussée par Orlando, elle lance le disco en France en 1976. Elle triomphe dans le monde entier et son amitié avec François Mitterrand la fait entrer dans les chroniques politiques.

     

    Avec Chanfray les relations se détèriorent - il ne supporte pas son succès, elle sait qu’elle ne peut plus avoir d’enfant - et après sept ans de vie commune elle le quitte, sans regret.

     

    Un an plus tard, il se suicide. Trois amours, trois suicides, comment échapper à cette malédiction ?

     

    Youssef Chahine lui fait jouer le rôle d’une femme âgée dans Le sixième jour, en Egypte. Elle y retrouve ses souvenirs d’enfance, ce voyage la trouble profondément et, de retour à Paris, elle se sent perdue. Avec minutie, elle prépare son suicide. Elle meurt le 3 mai 1987.

     

    Source :

    http://dalidalefilm.ego-productions.com/

     

     

    Voici un extrait du film :

    Bien que je n'aime pas le titre donné à cette vidéo, je l'ai choisie pour la magnifique chanson "Je suis malade" véritable cri de souffrance. L'association de la chanson et des images du film renforce encore plus cette douleur et la rend encore plus poignante pour le spectateur. 

     

     

     


  • Mardi 9 février,  la neige était à nouveau de retour, et, conséquence fâcheuse de ce temps couvert, je n'avais pas de connexion une grande partie de la journée et de la soirée. J'ai donc choisi de regarder France2 qui a diffusé un excellent film suivi d'un débat très intéressant.
    Beau film, très émouvant, à voir !

    Fais danser la poussière

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    Ce film a été adapté du roman autobiographique du même nom écrit par Marie Dô, ancienne danseuse des ballets jazz de Montréal et du célèble Alvin Ailey American  Dance Theater.

    Réalisateur :
    Christian Faure -

    Musique : Charles Court - Thierry Bazin -

    Avec : Tatiana Seguin (Maya adulte), Marie Denarnaud (Rose), Xavier de Guillebon (François-Xavier), Benoît Maréchal (Tim), Anne-Elisabeth Blateau (Marceline), Cédric Brenner (Ludovic), Michèle Bernier (Alice), Michel Jonasz (Camille), Eriq Ebouaney (Souleyman), Nastasia Caruge (Maya adolescente), Ambre N'Doumbé (Maya enfant)


    Résumé :

    Maya est une petite fille métisse que sa mère bretonne élève seule.  Rose, sa mère croira la protéger en lui cachant la vérité sur son père et ses origines africaines. Elle décide de se  remarier avec un homme de soi-disant bonne famille afin d'assurer un avenir à sa fille.

    Mais le beau-père rejette l'enfant qui va se réfugier dans la danse, sa passion. 
    après la naissance du 3ème enfant de cet homme, sa mère est atteinte d'une sclérose en plaques. Maya décide alors d'accepter la proposition de son professeur de danse de partir à Paris poursuivre des cours de danse d'un plus haut niveau.   
    A force de travail, elle parvient à se hisser au sommet de son art et devient danseuse professionnelle. Elle intègre alors un prestigieux ballet à New York. Mais au sommet de la gloire, elle se blesse gravement et est virée sans ménagement. Elle rentre en France ou sa mère se meurt de sa maladie. Elle ressent alors le besoin de rechercher l'autre moitié de son histoire, celle de son père...

    Une scène marquante de ce film : toute la famille était invitée chez la mère du beau-père de Maya pour fêter Noël. Arrivés devant la porte, l'entrée lui a été refusée, elle est resté dehors dans la neige, toute la journée jusqu'à une heure avancée de la nuit.  Quelle cruauté et quelle faiblesse de la part d'une maman d'accepter cela !

    - "Maya n'est jamais dans la victimisation : c'est un chat qui retombe toujours sur ses pattes, elle veut toujours comprendre les choses et avancer". France Zobda, productrice.
    - Marie Dô dit : "Le véritable propos n'est pas la place qu'on vous donne mais celle que vous choisissez d'avoir"


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    Ce film était suivi d'un débat animé par Christophe Hondelatte sur le thème de "la revanche des mal-aimés" avec, parmi les invités : 

    - Marie Dô,
    auteur de "Fais danser la poussière"
     
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    - Clavel Kayitare,
    l'enfant n° 13 du génocide rwandais, devenu champion du monde du 100m, athlète aux jeux para-olympiques d'Athènes et de Pékin

    - Sibylle Claudel :
    auteur d'une autobiographie, "Même pas morte" 

    - Patrick Dugois
    , actuellement délégué général d'Emaüs-France et auteur de "l'enfant frigo"
    Extrait : "J'étais un enfant frigo. Le blanc était ma couleur. Le vide mon état d'être. En ces temps-là, j'avais peur et j'avais froid de tremblements, tout lisse avec au milieu le grand vide de la solitude".

    - Boris Cyrulnik
    psychiatre spécialiste de la résilience - cette capacité à rebondir face à l'adversité -
    auteur de : "Autobiographie d’un épouvantail", "les vilains petits canards" et "un merveilleux malheur"

     


  • Samedi, à 16h 25, France 2 a retransmis un téléfilm très émouvant, que j'ai trouvé intéressant à faire paraître dans ma rubrique "mes lectures et films".

    Des fleurs pour Algernon

    D'apres le roman de Daniel Keyes ""Flowers for Algernon""
    Avec Julien Boisselier, Hélène de Fougerolles Marianne Basler
    Réalisé par : David Delrieux
    Produit par : Images et Compagnie

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    Charles est un jeune homme de 35 ans, attardé mental. Employé aux plus basses besognes dans un collège, il fait l'objet de plaisanteries et de moqueries. Deux savants profitant de son retard mental et de son envie de devenir comme tout le monde, lui proposent de tenter un traitement expérimental afin de le rendre intelligent.
    Ils vont lui faire subir le même traitement qu'à Algernon, une souris expérimentale devenue intelligente.

    Mais à mesure que son intelligence apparaitra, il se rendra compte que ce qu'il croyait des gentillesses et de l'amitié autour de lui, n'était en fait que des moqueries. Il était heureux dans son monde de simple d'esprit, il ne comprenait pas la cruauté. En devenant intelligent, il va devenir clairvoyant et beaucoup souffrir. Puis, il va progresser très rapidement, passant d'un QI de 60 à un QI de 190. Il a une grande soif de vivre et d'apprendre, Il découvrira l'amour auprès d'Alice, sa professeur de piano, mais il ne saura pas lui rendre cet amour. Le traitement développant l'intelligence, n'agit pas sur les émotions et à mesure qu'il devient un génie, il perd ses sentiments pour devenir un être arrogant...

    En s'apercevant un jour que les capacités d'Algernon chutent brutalement, il comprend quel sera son destin et comprend également qu'il a été pris pour un cobaye...

    Cette histoire magnifique et émouvante, aborde avec finesse et sensibilité le thème de la différence et des expérimentations hasardeuses.

    J'ai découvert également que cette histoire existe en livre de poche, elle me semble cependant racontée un peu différemment du film.

    Je vous propose un extrait de ce beau film


    Ne pas oublier de couper le deezer



  • Les amants de l'ombre




    Je ne regarde pas souvent la TV mais ce soir je me suis laissée tenter par ce beau film, à la fois émouvant, triste et révoltant.
    Ce film produit par France 3 Lille, a été tourné à Pierre Perthuis dans l'Yonne en mars-avril 2009.

    Il parle des histoires d'amours interdites entre femmes françaises et soldats allemands et noirs américains,durant la seconde guerre mondiale. Il aborde un aspect méconnu de cette guerre : le racisme et la ségrégation qui frappait l'armée américaine.

    Résumé : A la fin de la seconde gerre mondiale, Louise (Julie Debazac), dont le mari(Bruno Slagmulder)est prisonnier en allemagne, s'éprend de Gary(Anthony Kavanagh), GI noir américain. Blanche(Lilly-Fleur Pointeaux), jeune adolescente de la famille, a connu un amour passionné dans les bras d'un jeune soldat allemand, tué par les américains. Les deux femmes devront faire face à l'intolérance, aux accusations et au mépris de leurs proches et du village. Le meilleur ami de Gary, Sidney (Edouard Montoute) sera pendu par les américains pour avoir accepté les avances d'une femme qui l'a accusé ensuite de viol... d'autres incidents auront encore lieu tout au long du film.






  • Le sac à dos - Roberte Colonel

    Photo prise à Chamonix en mars 2006 depuis le parking de la gare


    Voici l'une de me dernières lectures, beau roman très émouvant et très vite lu dont voici le résumé :

    Au terme d'un amour passionné, mais brisé par un drame terrible, Eugénie a quitté Nicolas, alpiniste émérite, et vit depuis en recluse. Jusqu'au jour où l'on retrouve abandonné en montagne le sac à dos de Nicolas contenant tout son matériel de survie... Que s'est-il passé ? Pourquoi Nicolas a-t-il abandonné ce sac à dos vital pour lui ? Est-ce un ultime message destiné à Eugénie, qu'il n'a jamais cessé d'aimer ?

    Avec une grande délicatesse, Roberte Colonel explore la douleur d'une femme frappée par un sort cruel.
    Déjà auteur d'un témoignage très fort, "Ou es-tu, Maman ?", publié chez le même éditeur, (Grand Caractère) elle témoigne ici d'une plume bouleversante.

    Cet ouvrage est publié en lettres agrandies pour un meilleur confort de lecture.

     
    L'histoire :
    "l'amour magnifié de trois générations d'hommes dans le fabuleux décor des alpes françaises."

    Trois générations de montagnards nés dans la vallée de Chamonix : deux de ces générations seront confrontées au même destin.
    Pour quelle raison les mêmes événements ce reproduisent sans qu'il soit possible d'en arrêter le processus ? 

    Pour écrire son roman, l'auteur s'est imprégnée du village de Servoz, porte ouverte sur la vallée de Chamonix.

     





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