• LES PLANTES MEDICINALES : INTRODUCTION


    Aujourd’hui je commence  une partie de mon blog qui me tient à cœur : les plantes médicinales. J’ai toujours été passionnée par ce sujet et ma rencontre sur un forum avec mon ami Philip, herboriste en Belgique m’a poussée à aller plus loin dans la connaissance des plantes ; puis par son intermédiaire, j’ai rencontré  Jean-Paul, naturopathe au Cameroun. Grâce à leur aide et à leurs encouragements, j’ai beaucoup appris. Petit à petit je présenterai quelques plantes en détail, c’est un travail de synthèse de longue haleine.

    La nature a mis à notre disposition tout ce qu’il nous faut pour survivre : la nourriture, les plantes médicinales, l’eau, l’air qu’on respire…  A  nous de savoir l’écouter et l’interprêter. Les plantes sont composées de matières actives et leurs effets ne sont pas toujours anodins.

    En introduction à ma rubrique « plantes médicinales » voici une chronique de mon correspondant et ami, André, phytothérapeute-herboriste québecois que j’ai également connu sur le net. Qui mieux qu’un herboriste peut nous parler de plantes ?

    Je remercie  André pour m’avoir permis de publier son texte, ainsi que mes deux amis Philip et Jean-Paul  pour tout ce qu’ils m’ont appris et pour leur patience et leur disponibilité.

     
    L’action des plantes médicinales

     

    De nombreuses espèces végétales provenant du monde entier possèdent des vertues thérapeutique, car elles contiennent des principes actifs qui agissent directement sur l’organisme. On les utilise aussi bien en médecine moderne qu’en phytothérapie ; elles présentent en effet des avantages dont les médicaments sont souvent dépourvus..

    Les avantages de la phytothérapie

    Malgré les énormes progrès réalisés par la médecine moderne, la phytothérapie offre toutefois plusieurs avantages. Il ne faut pas oublier que de tout temps, à l’exceptation des cinquantes dernières années, les hommes n’ont eu que les plantes pour se soigner, qu’il s’agisse de maladies bénignes, rhumes ou toux,ou plus sérieuses, telles que la tuberculose ou la malaria.

    Dans les cas extrêmes, la médecine moderne soulage indéniablement les patients de manière incomparable et sauve de nombreuses vies

    Les médicaments chimiques peuvent enrayer les infections bien plus efficacement que bien d’autres traitements. De même, les techniques chirurgicales modernes augmentent  les chances de vaincre ou de soigner des maladies et des blessures graves.

    Aujourd’hui, les traitements à base de plantes reviennent au premier plan, car l’efficacité des médicaments tels que les antibiotiques (considérés comme la solution quasi universelle aux infections graves) décroît. Car les bactéries et les virus se sont peu à peu adaptés aux médicaments et leur résistent de plus en plus.

    La phytothérapie, qui propose des remèdes naturels et bien acceptés par l’organisme, est souvent associée aux traitements classiques. La médecine douce de nos jours c’est un renouveau exceptionnel, spécialement dans le traitement des maladies chroniques, comme l’asthme ou l’arthrite. De plus les effets secondaires induits par les médicaments chimiques inquiètent les utilisateurs, qui se tournent vers des soins moins agressifs pour l’organisme.On estime que 15 à 25 % des hospitalisations sont dues aux effets secondaires des médicaments chimiques 

    Des plantes à utiliser avec précaution

    Si les plantes sont faciles à utiliser, certaines d’entre elles provoquent également des effets secondaires. Comme tous les médicaments, les plantes médicinales doivent être employées avec précaution. Il est bon de consulter un herboriste ou un phytothérapeute avant d’utiliser une plante, car il y des plantes toxiques, dont les effets peuvent être fatals dans certaines circonstances, les risques d’effets secondaires sont fort limités.

    Le pouvoir des plantes

    L’action de la phytothérapie sur l’organisme dépend de la composition des plantes.

    Depuis le 18ème siècle, au cours duquel des savants ont commencé à extraire et à isoler les substances chimiques qu’elles contiennent, on considère les plantes et leurs effets en fonction de leurs principes  actifs. La recherche des principes actifs extraits des plantes est d’une importance capitale car elle a permis la mise au point de médicaments essentiels. La tubercuratine, le relaxant musculaire le plus puissant, est dérivé de la Pareire (nom latin : Chondrodendron tomentosum ), la morphine, l’analgésique le plus puissant provient du pavot (Papaver somniferum), la Cocaine est tirée du Coca  (Erythroxylum coca ). Depuis les années 1980, les plantes sont de plus en plus utilisées par l’industrie pharmaceutique. Il est difficile d’imaginer le monde sans la quinine dérivée du Cinchona, qui est employée contre la malaria, sans la digoxine (digitale ) qui soigne le cœur, ou encore l’éphedrine ( Ephedra ), que l’on retrouve dans de nombreuses prescriptions contre les rhumes. Ces trois plantes ainsi que beaucoup d’autres sont largement utilisées par la médecine classique.

    L’efficacité des plantes  entières

    S’il est capital de maîtriser l’action des différents principes actifs pris isolément, la  phytothérapie, contrairement à la médecine classique, recommande d’utiliser la plante entière, appelée extrait, obtenu en laboratoire. Nous utilisons la plante entière  pour faire nos extrait, tel que nos ancêtres le faisaient. Car une plante entière est plus efficace que la somme de ses composants. Ainsi, des chercheurs ont démontré que les principes actifs de nombreux végétaux, tels que le Millefeuilles, agissent de manière complexe et combinées pour produire un effet thérapeutique global.

    Les plantes contiennent des centaines, voire des milliers de substances chimiques actives. Souvent, déterminer en détail l’action d’une plante est très difficile, sinon impossible, même si son effet thérapeutique est bien connu. Nos ancêtres  herboristes utilisaient bien souvent la plante entière pour traiter certaines maladies ou des fois ils utilisaient seulement les feuilles pour traiter d’autres maladies, et d’autres fois c’était les racines. Mais surtout bien souvent c’était la plante entière.

    Des plantes nutritives et curatives

    Le corps humain est bien mieux adapté à un traitement à base de plantes qu’à un produit chimique. L’homme et les plantes vivent côte à côte depuis six milles ans. Il est habitué à consommer et à digérer des plantes, qui sont bien souvent appréciées  pour leurs qualités aussi bien médicinales que nutritives.

    La ligne de démarcation entre les propriétés curative n’est pas toujours très nette. Le citron , la papaye, l’oignon et l’avoine sont-ils des aliments ou des médicaments ? En réalité, ils sont des deux à la fois. Le Citron prévient les infections, car il est très riche en vitamine C;  La Papaye est parfois utilisée comme vermifuge et pour aider à la digestion; l’Oignon prévient les affections des bronches; l’Avoine augmente l’énergie. De ce fait la phytothérapie prend tout son sens lorsque la frontière entre les aliments et médicaments disparaît. Le fait d’ignorer les vertus du produit que l’on mange n’empêchera pas celui-ci d’augmenter la résistance de notre corps, d’assurer le bon fonctionnement de notre système nerveux, de nous procurer des vitamines B et de faciliter la digestion.

    Le Grand Maître de l’univers celui qui nous as créé, est le même qui a créé ces plantes. Genèse 1 :11-12, Dieu dit alors : « Que la terre se couvre de verdure, des plantes produisant leur semence, et des arbres fruitiers dont chaque espèce porte ses propres graines », et cela se réalisa. La terre fit pousser de la verdure des plantes produisant leur semence espèce par espèce, et des arbres dont chaque variété porte des fruits  avec pépins ou noyau. Dieu constata que c’était bon. Genèse 1 :29 Et il ajouta : « sur toute la surface de la terre je vous donne les plantes produisant des graines et les arbres qui portent des fruits avec pépins ou noyaux. Leurs graines ou leurs fruits vous servirons de nourriture ». Dans Genèse 2 :9 Il fit pousser du sol toutes sortes d’arbres à l’aspect agréable et aux

    fruits délicieux. Les herbes médicinales, nous furent donnée comme nourriture dès le début de la création. Car le Créateur savait que ces herbes étaient bonnes pour se garder en santé. Et les gens vivaient très âgés dans ce temps-là.

    Même au début de la colonisation, ici en Amérique, les gens se soignaient avec les herbes. Les premiers Européens qui arrivèrent aux pays vers les 1550  en utilisaient déjà, mais les Amérindiens les connaissaient aussi et les utilisaient.

    Quand, Marguerite Bourgeois ouvrit le premier Hôpital à Québec, à l’époque, il n’y avait pas d’antibiotiques, ni tout les médicaments qui existent aujourd’hui, mais elle connaissait les herbes médicinales et s’en servait pour soigner les gens qui venaient la  consulter pour se faire traiter.

    Plusieurs milliers de plantes sont utilisées de par le monde. Leurs champs d’action est vaste et leur puissance varie. La plupart ont des effets spécifiques sur certaines parties de l’organisme et sont reconnues pour pouvoir traiter divers cas.

    Les traitements à base d’herbes médicinales

    Si les stratégies adaptées par les médecins pour prévenir les maladies ou pour guérir les malades sont différents selon les nombreuses traditions en usage sur la terre,  les effets sur le corps  des traitements à base de plantes sont eux identiques.

    Digestion, circulation et respiration.

    La première chose à faire pour se maintenir en bonne santé ou pour guérir consiste le plus souvent à améliorer son alimentation. Les traitements à base d’herbes médicinales apportent des éléments nutritifs et sont plus vite et plus facilement assimilés par l’organisme. Une fois absorbés par l’organisme, les éléments nutritifs se répartissent dans les nombreuses cellules du corps. Le fonctionnement des poumons et de l’appareil respiratoire peut aussi être amélioré par des herbes qui relaxent les bronches et stimulent la respiration.

    L’appareil circulatoire possède une remarquable faculté d’adaptation pour répondre aux besoins permanents du corps. Le flux sanguin se dirige principalement  vers le cœur; toutefois, les muscles des membres ont des besoins plus importants lorsqu’ils sont en activité. Plusieurs herbes ont une action spécifique sur le système circulatoire. Certaines aident le sang à circuler vers les membres et la peau, d’autres stimulent le rythme cardiaque ou améliorent son effet de pompe, d’autres encore relaxent les artères , abaissant la pression artérielle.

    Évacuer les toxines

    Une fois les éléments nutritifs répartis dans les cellules, le corps doit évacuer les déchets. Ceux-ci présentent, du fait de la dégradation de l’environnement, une toxicité élevée qui souvent, induit un état de santé générale médiocre. Les phytothérapeutes conseillent toute une variété d’herbes purificatrices pour aider le corps à évacuer ses toxines. Dès que les herbes ont réduit la charge toxique, le corps dispose de plus d’énergie pour réparer et renforcer les tissus endommagés, ainsi que les organes affaiblis.

    La peau joue également un rôle très important dans la préservation de la santé. Les herbes antiseptiques combattent l’infection, alors que d’autres, apaisantes, telles que la consoude favorisent la coagulation du sang et accélèrent la guérison des plaies.

    Nos ancètres avaient donc identifié un grand nombre de plantes et remarqué leurs propriétés curatives. Chaque thérapeute du temps préparait ces formules avec les herbes qu’il avait sur ces terres et possédait ses propres méthodes pour l’utilisation des herbes.

    Pour d’autres informations vous pouvez  écrire à : herbonaturel@hotmail.com

    André Labrie,  phytothérapeute-herboriste






  • S
    ensation de paix.
    L'horloge du temps est arrêtée.
    Ces secondes, ces minutes qui me fouaillaient pour me précipiter vers mes travaux, mes recherches, sont ce matin sans pouvoir sur moi.
    Je goûte l'instant.
    Je sens qu'il a plus à m'apprendre que l'accumulation de tous les suivants.


    P
    ourquoi me suis-je si rarement accordé le temps de vivre, le droit de vivre ?

    Il me fallait justifier sans cesse mon existence par ma production, par mon rendement, à mes yeux comme a ceux des autres.
    Mon existence, en soi, n'avait pas de valeur. Je ne croyais pas exister pour les autres, j'ai fini par ne plus exister pour moi.
    Ce matin, j'ai le droit d'exister tout seul, pour moi tout seul.


    J
    e prends le droit d'exister.
    Et les êtres et les choses autour de moi commencent à exister d'une existence plus dense.
    Eux aussi commencent à avoir le droit d'exister.
    Nous sommes un univers d'existences solides, réelles, également importantes et respectables.
    C'est comme si le sablier de l'existence se remplissait de minute en minute de la quantité de réalité qui le rend stable.
    Ce n'est plus cette sensation de vide qu'il faut remplir d'actes, de mots, d'oeuvres.


    J
    e goûte d'être immobile.
    J'existe davantage de ne rien faire, je repose sur ma racine.
    Quelle est cette racine ?
    Je sens l'existence sourdre en moi sans arrêt, et ce mouvement, quand je l'observe, suffit à m'occuper.
    Je lui fais confiance.
    Je n'ai plus à intervenir, à me justifier d'exister, il me justifie.


    E
    xister justifie d'exister.
    C'est bon d'exister.
    Ça ne doit « servir » à rien d'exister.
    On n'est pas obligé de servir à quelque chose.
    On n'est obligé de servir à rien.
    On a le droit d'exister d'abord.
    Il me semble que je cherchais sans cesse à justifier mon existence avant d'avoir pris conscience et goût d'exister.
    Jusqu'ici, il m'était incroyable que l'on puisse passer du temps sans rien faire et ne pas le sentir perdu !


    L
    e temps n'est pas rempli de ce qu'on y met.
    Mon temps se remplit par l'attention que je lui porte... 
    par le goût que j'en prends parce que je le considère 
    parce que je me considère 
    parce que je me suis restitué LE DROIT D'EXISTER.


    Louis Evely, Extrait de son journal, octobre 1983




    Voici une pensée pleine de bon sens du Dalaï Lama :

    "Les hommes sont ce qu'il y a de plus surprenant dans l'humanité parce qu'ils perdent la santé pour accumuler de l'argent, ensuite ils perdent de l'argent pour retrouver la santé. Et à penser anxieusement au futur, ils oublient le présent de telle sorte qu'ils finissent par non vivre ni le présent ni le futur. Ils vivent comme s'ils n'allaient jamais mourir...Et meurent comme s'ils n'avaient jamais vécu. "






  • A tous les papas, je souhaite une bonne fête des pères, avec une pensée spéciale pour mon papa qui n'est plus là, et pour tous les papas qui n'auront pas le bonheur d'avoir leurs enfants à leur côté ce jour-là.



    Les mains de mon père !

     

    Tu me tenais les mains quand j'étais effrayé,

    Quand j'étais malade, fatigué,

    Hissé sur ton dos, j'ai vu le monde.

    Je l'ai regardé, ancré sur cette prise ferme.

    J'ai vu tes mains à l'œuvre.

    Je me suis émerveillé de leur habileté.

    Tu m'as laissé m'aventurer.

    Tu m'as aussi laissé partir.

    Mais tu m'as épaulé quand j'avais besoin

    de réconfort et d'assurance.

    Même si ces mains ont changé avec les années,

    elle sont toujours les mains de mon père

    qui m'étreignent avec amour.

      

    Bonne fête des pères !

    chezmaya.com


  •  

    Tarte aux fraises


    Ingrédients pour un fond de tarte ( base de biscuit de Savoie)
    2 oeufs
    80g de sucre semoule
    80 g de farine tamisée
    1 pincée de sel

    Battre longuement les œufs,  le sucre et la pincée de sel au batteur électrique jusqu’à ce que le mélange blanchisse et épaississe. Tamiser la farine sur le mélange et mélanger délicatement à la spatule.


    Autre méthode :

    Battre les blancs en neige ferme avec la pincée de sel, ajouter le sucre et continuer à battre puis rajouter les jaunes tout en continuant à battre jusqu'à ce que tout soit bien mélangé.

    Mélanger la farine tamisée, à la spatule, délicatement.


    Verser dans un moule à tarte anti-adhésif bien beurré et fariné (important car même si le moule est andi-adhésif ou en silicone,  le biscuit colle au fond).

        
     
    Cuire à four doux (180°) 20  à 30 mn selon le four, surveiller la cuisson.


    Démouler sur une grille et laisser refroidir,


    Recouvrir de fraises et de crème chantilly, ou de crème pâtissière, fraises, chantilly, au goût de chacun. Je les ai saupoudrées d'un peu de sucre car elles n'étaient pas très sucrées.

    Tarte aux fraises



  • Biscuit de Savoie

     
    6 oeufs, 180 g de sucre, 120 g de farine, 60 g de fécule et 1/2 cuillère à café de levure chimique (facultatif), une pincée de sel
    (par oeuf, 30 g de sucre, 30 g de farine pour ceux qui veulent faire un biscuit plus petit)


    Battre les jaunes d'oeuf avec le sucre, jusqu'à ce que le mélange fasse ruban.


    Mélanger la farine, la fécule et la levure chimique, tamiser et ajouter délicatement au mélange oeuf-sucre à l'aide d'une spatule.


    Battre les blancs et la pincée de sel en neige ferme et les incorporer au mélange précédent.

     Verser dans un moule beurré et fariné,
     


    Cuire 1 heure à four doux (th 6) sans avoir préchauffé le four. Surveiller la cuisson, le biscuit est cuit lorsque la pointe du couteau sort sèche de la pâte et que le biscuit se décolle du bord du moule.




    Je fais  plus rapide. Je bats les oeufs entiers, la pincée de sel et le sucre avec un batteur électrique, jusqu'à ce que le mélange soit bien monté et épais (battre assez longtemps). Puis je mélange les farines tamisées (ou uniquement de la farine, 180 g) délicatement avec la spatule et j'enfourne toujours à four froid.

    Décorer selon son envie.
    Bon appétit